La traversée du désert des sports collectifs en Algérie. En dépit d’un budget supérieur par rapport aux sports individuels, les sports collectifs brilleront par leur absence au sein de la délégation aux JO de Paris.
Une défection qui reflète parfaitement la situation désastreuse dans laquelle se trouve ces disciplines. L’équipe de football a été la dernière à prendre part aux Olympiades il y a de cela huit ans à Rio de Janeiro. Sous la direction du coach Suisse Pierre André Schuermann, l’équipe a concédé deux défaites face au Honduras (3-2) et à l’Argentine (2-1) se contenter d’un score de parité (1-1) face au Portugal. D’autres sports ont disparu de la scène olympique depuis belle lurette.
Constat alarmant
Le handball aux sept titres africains, n’a pas vu une équipe nationale disputer un match de Jeux olympiques depuis l’édition de 1996 à Atlanta. Drivés par le duo Salah Bouchekriou et Mohamed Machou, les coéquipiers de Daoud se sont contentés de la 10e place sur 12 équipes participantes. Depuis, aucune génération n’a rééditer l’exploit de prendre part à des Olympiades, et ce, en dépit des qualités de plusieurs joueurs. Mais, la décadence de la petite balle nationale et la domination de l’Égypte en handball ont fait que notre Sept national ne puisse plus composter son ticket.
En volley-ball, l’équipe nationale hommes n’a pas prit part à des joutes Olympiques depuis 1992 à Barcelone. Les Mourad Sennoun and Co avaient fermé la marche en terminant le tournoi en 12e place sur 12 équipes participantes. Un constat alarmant qui devrait pousser les responsables des sports collectifs pour prendre des décisions efficaces.
Ce qui enclencherait une nouvelle dynamique pour préparer dès maintenant les Jeux olympiques de 2028. En quatre ans, chaque fédération doit prendre en charge les actuelles équipes nationales U20 pour le football, U21 pour le handball et U21 pour le volley-ball. Avec une génération d’espoirs et une enveloppe conséquente pour leur préparation, le retour aux Olympiades n’est pas impossible.
A. K.
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