La yole de Martinique à l’honneur pour escorter la flamme olympique qui arrivera à Marseille à bord du Belem

Un événement considérable, aboutissement d’un projet né d’une simple proposition. Une délégation de 18 personnes, dont six élèves du LEGTA de Croix Rivail, s’envolera pour Marseille ce 28 avril prochain. Ces jeunes yoleurs martiniquais, qui s’entraînent assidûment pour l’occasion, auront la fierté de représenter leur île et de promouvoir la yole sur la scène internationale.

Après avoir déjà relevé les défis de la yole à Cannes, à Fort Boyard, et de la traversée de la Manche entre la France et l’Angleterre, mais aussi après l’inscription de l’embarcation au Patrimoine immatériel de l’UNESCO, ces jeunes navigateurs porteront les couleurs de la Martinique devant un parterre de personnalités, dont le Président de la République. Simao Genot Mauvois, élève LEGTA de Croix Rivail, partage sa fierté au micro de nos confrères de Martinique la 1ère : « Je suis content d’aller en France pour représenter mon Île et surtout la yole, qui est une discipline traditionnelle, et qui nous représente vraiment, nous, Martiniquais, et participer à cet événement est vraiment un honneur pour moi ».

La flamme olympique, allumée le 16 avril à Olympie, a été remise aux organisateurs français lors d’une cérémonie au Stade Panathénaïque d’Athènes hier. Elle a ensuite largué les amarres ce samedi, à bord du Belem du port du Pirée, près d’Athènes, pour un voyage de douze jours jusqu’à Marseille. Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, a exprimé son émotion face à ce voyage historique, soulignant la fantastique coïncidence que représente le fait que le Belem date lui aussi de 1896, année des premiers Jeux olympiques de l’ère moderne.

Cette arrivée de la flamme olympique à Marseille, ville fondée par des marins et marchands grecs vers 600 avant J.-C (alors appelée Massalia), est un symbole fort de l’histoire et des valeurs olympiques. Et la participation de la yole de Martinique à cet événement représente une opportunité unique de promouvoir l’embarcation traditionnelle et de mettre en lumière le savoir-faire et la passion des yoleurs martiniquais.

Damien Chaillot
 

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