L’absence de brigadiers scolaires inquiète des parents d’Edmundston

IJL – Réseau.Presse – Acadie Nouvelle

Des parents d’Edmundston ont récemment partagé leur mécontentement alors qu’ils croyaient que le District scolaire francophone du Nord-Ouest avait retiré ses brigadiers scolaires.

La plupart d’entre eux ont évoqué des raisons de sécurité, en particulier sur la rue Martin, en face de l’école Notre-Dame, et sur le boulevard Hébert, deux artères achalandées d’Edmundston.

De son côté le DSFNO a expliqué que l’absence de la brigadière scolaire en face de l’école Notre-Dame n’a été que temporaire.

«Pour des raisons hors de notre contrôle, il arrive parfois que des employés doivent s’absenter et qu’ils ne puissent être remplacés aussi rapidement que nous l’aurions souhaité. Nous n’avons pas eu de brigadier sur la rue Martin durant quelques jours. La situation est maintenant rentrée dans l’ordre», a mentionné  la responsable des relations stratégiques du DSFNO, Julie Poulin.

Un passage rapide devant l’école, jeudi matin, a permis de confirmer qu’il y avait bel et bien une personne attitrée à cette tâche à cet endroit.

Selon Julie Poulin, les brigadiers scolaires sont la responsabilité des municipalités au sein de son territoire, sauf à Edmundston, où le district a une entente avec la force policière locale. En vertu de cette entente, le DSFNO est notamment responsable de l’embauche des brigadiers.

Actuellement, deux endroits sont couverts par un brigadier scolaire à Edmundston. En plus de l’école Notre-Dame, il y en a aussi un en face de l’école Carrefour de la jeunesse.

Selon Mme Poulin, il y a déjà eu un brigadier sur le boulevard Hébert. Elle a expliqué que, comme cette artère était devenue problématique, les élèves concernés sont désormais transportés par autobus scolaire pour se rendre à l’école Notre-Dame.

«Cette mesure a été mise en place dans le but de maximiser leur sécurité.»

Mme Poulin a ajouté que le DSFNO a aussi déjà eu un brigadier dans le quartier Saint-Jacques, mais que sa présence n’était plus requise. Les élèves concernés empruntent dorénavant un autre trajet moins achalandé et plus sécuritaire pour se rendre à l’école.

Dans la Municipalité régionale de Grand-Sault, on ne semble pas confronté à des défis liés à l’absence de brigadiers scolaires.

«Nous avons le même brigadier à l’école élémentaire Sacré-Cœur de Grand-Sault depuis plus de 25 ans, et pour ses rares absences, un employé se charge de le remplacer. À l’école Saint-André, la tâche est divisée entre des employés de l’école, et à l’école Mgr-Lang de Drummond, le besoin d’un brigadier n’est pas nécessaire», a répondu Sophie Marceau, coordonnatrices des communications et des événements pour la Municipalité.

Dans beaucoup d’autres endroits au Nouveau-Brunswick, ce sont donc les municipalités qui sont responsables de l’embauche et de la gestion des brigadiers scolaires. C’est notamment le cas dans le District scolaire francophone du Nord-Est et dans le District scolaire francophone Sud.

«Certaines municipalités mettent effectivement en place des brigadiers ou d’autres mesures pour assurer la sécurité des élèves aux passages piétons, mais la gestion de ces ressources relève directement d’elles», a mentionné le directeur des relations stratégiques au DSFS, Jean-Luc Thériault, qui a précisé que les défis liés à un possible manque de brigadiers n’ont pas été portés à l’attention du district scolaire jusqu’à maintenant.

«Seulement quelques-unes de nos écoles bénéficient de leurs services. Nous n’avons pas eu vent qu’il y avait pénurie chez nous», a ajouté Brigitte Couturier, responsable des communications et des relations stratégiques au DSFNE.

Selon des statistiques disponibles sur le site web emploisNB.ca, les postes de brigadiers scolaires, surveillants d’élèves et autres tâches connexes sont majoritairement occupés par des femmes (près de 60%). Près de la moitié de ceux-ci sont âgés de plus de 55 ans. Environ 30% des 15 à 35 ans exercent ce type de tâches.

En ce qui concerne les régions couvertes par les districts scolaires francophones, le Sud-Est est la région qui en compte le plus (35%) suivi du Nord-Est (13,5%) et du Nord-Ouest (8%).

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