l’accusé devra subir deux ans de probation

Le jeune homme qui avait causé tout un émoi lors d’une fête de finissants qui a eu lieu à Saint-Jacques, le 4 juillet 2022, a reçu sa sentence jeudi après-midi à la Cour provinciale d’Edmundston. Il devra purger deux ans de probation et respecter diverses conditions.

Au départ, l’accusé, dont le nom ne peut être dévoilé puisqu’il était mineur au moment des faits, devait aussi faire face à des accusations d’agression armée en lien avec une confrontation qui s’est produite avec un adulte veillant au bon déroulement de la soirée. Celles-ci ont été retirées en cours de route.

Seules quatre accusations ont été retenues. Elles étaient en lien avec la possession ou la dissimulation d’une arme prohibée; avec la possession d’une arme dans un dessein dangereux pour la paix publique ou en vue de commettre une infraction; et avec le retrait d’un numéro de série sur une arme à feu.

Selon l’avocate de la Couronne, l’accusé se promenait avec ces armes pour, entre autres, intimider les autres et montrer aux gens qu’il était quelqu’un à qui il ne fallait pas se frotter.

Comme les accusations en lien avec l’altercation qui s’est produite lors de la fête de finissants ont été retirées d’un commun accord entre la Couronne et la défense, les avocats n’ont pas abordé en détail les événements qui ont eu lieu ce soir-là.

Ils avaient cependant préparé une proposition conjointe pour la sentence de l’accusé. Ils ont proposé deux ans de probation supervisée qui comprend, entre autres, la poursuite de séances de thérapie et tout autre traitement recommandé.

Il lui est aussi interdit d’être en possession d’une arme à feu et autres types d’armes pendant cinq ans.

Selon eux, certains facteurs ont guidé leur décision, l’un d’eux étant que le suspect était d’âge mineur au moment des incidents qui lui sont reprochés.

On a aussi mentionné qu’il avait déjà servi 137 jours de détention en plus d’une assignation à domicile qui a duré environ un an et demi.

Selon les avocats, la réhabilitation de l’accusé doit figurer au sommet de la liste des mesures à prendre. On a aussi fait mention du passé difficile de l’individu qui a développé des problèmes de santé mentale, notamment en raison du fait qu’il a été victime d’intimidation.

La juge Nicole Angers a accepté la proposition des avocats, en ajoutant qu’il avait reçu tout le soutien nécessaire au cours des deux dernières années et qu’il semblait éprouver des regrets pour les gestes qu’il a posés et qu’il semblait faire preuve de plus de maturité.

Elle a toutefois mentionné que le passé difficile de l’accusé ne justifie pas les actes qu’il a commis, en ajoutant que sa décision d’aller chercher de l’aide représente une meilleure solution.

Elle lui a aussi rappelé que maintenant qu’il est adulte, les conséquences pourraient être plus sévères s’il venait à récidiver.

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