Lors de la montée des couleurs de l’AES à Koulouba, le Capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé la volonté du Mali, du Niger et du Burkina de consolider leur union malgré les obstacles et les critiques.
A l’occasion de la journée spéciale de montée des couleurs de la Confédération des États du Sahel (AES) au palais de Koulouba, le Capitaine Ibrahim Traoré a affiché, lundi 3 mars 2025, la volonté du Mali, du Niger et du Burkina de mener à bout ce projet communautaire.
« Aujourd’hui, nous montons solennellement les couleurs de la Confédération AES, pour dire que l’AES poursuit son chemin, pas sans difficultés, mais nous continuons à construire petit à petit ce à quoi nos peuples aspirent », a affirmé le président du Faso, devant les membres du gouvernement, les présidents d’institutions et représentants de la Commission nationale de l’AES.
Selon lui, les pays de l’AES continuent leur chemin en dépit des moqueries et railleries des gens qui estiment que l’union de « trois pays (…) pauvres n’aboutira à rien ».
« Nous poursuivrons notre marche parce que les difficultés contribuent à nous forger. Les difficultés nous rendent forts. L’AES est née dans le sang et la sueur et va poursuivre son chemin pour le bonheur des peuples du Sahel », a-t-il déclaré.
Néanmoins, le président Burkinabe pense que les trois pays sont « en train de réussir quelque chose que certains ne souhaitent pas voir, que certains aussi n’ont pas réussi à faire », a insisté le Capitaine Traoré.
Au regard de la géopolitique internationale et sous-régionale, il a affirmé que l’AES a eu raison d’emprunter cet itinéraire.
« Pour ceux qui ne veulent pas se réveiller, nous ne pouvons rien faire pour eux. Ils resteront toujours dans leur sommeil. Mais nous, nous continuerons à évoluer », a fait savoir le président du Faso.
Il a souligné la disponibilité du Burkina et de l’AES à peaufiner des « partenariats sincères, respectueux. L’AES sera donc [une] terre d’accueil et nous pourrons collaborer ».
Toutefois, il a mis en garde tous ceux qui viennent pour exploiter ces pays ou avoir un partenariat « inapproprié, qui viennent pour violer notre souveraineté, notre indépendance, qu’ils comprennent que nous ne sommes pas prêts à les accueillir ».
Pour lui, l’Afrique doit comprendre qu’elle a le potentiel pour être autosuffisante, indépendante et souveraine. « Cette bataille va continuer au sein de l’AES et nous continuerons à nous donner la main, à nous unir », a conclu Ibrahim Traoré.
HO/ac/Sf/APA
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