« Laissez-moi tranquille, laissez-moi travailler » : le cri du coeur de Marc Brys, qui perd ses derniers cheveux blancs au Cameroun – Tout le foot
Marc Brys est toujours aussi tendu au Cameroun. Les événements qui ont entouré la rencontre face à l’Eswatini ne sont pas loin d’être les proverbiales gouttes d’eau faisant déborder un vase déjà bien rempli.
Marc Brys et la délégation camerounaise ont vécu un périple inattendu pour défier l’Eswatini en Afrique du Sud. Suite à des problèmes d’avion, les joueurs et le staff ne sont arrivés qu’à 4h du matin à leur hôtel le jour de la rencontre. Face à un adversaire sur papier largement à leur portée, les Lions Indomptables n’ont pu faire mieux que 0-0.
Et ce n’est pas tout : après le match, Brys s’est montré franc sur la façon dont il est traité au sein de l’équipe nationale camerounaise. L’entraîneur belge se dit victime de brimades et de critiques, ce qui crée une tension constante au sein de la fédération camerounaise de football.
Des conditions de travail insupportables
L’incertitude est partout : pour cette rencontre décevante comptant pour les qualifications vers la Coupe du Monde 2026, son adjoint Joachim Mununga (qu’on a bien connu en Belgique), n’était pas sur le banc, rapporte Het Nieuwsblad.
« J’ai mis quatre entraîneurs sur le banc, mais je n’en ai besoin que d’un, et celui dont j’avais besoin n’est pas sur le banc » a déclaré Brys, des propos très lourds de sens.
Le Belge de 62 ans est fatigué par la situation : « Je ne suis contre personne. Ce n’est pas mon combat. Je suis venu ici pour faire mon travail, mais la situation reste hostile et je ne veux pas de ça. Laissez-moi tranquille, laissez-moi travailler ».
Crédit: Lien source