DÉCRYPTAGE – Le plus jeune État du monde est secoué par des rivalités au sein du pouvoir, des tensions communautaires et l’arrestation du vice-président, Riek Machar.
Le Soudan du Sud menace une fois de plus de sombrer dans la violence. Le pays se « rapproche encore plus » d’une nouvelle guerre civile, s’inquiète le secrétariat général de l’ONU. L’alerte a été sonnée après l’arrestation mercredi soir du vice-président, Riek Machar. Ce soir-là, un convoi lourdement armé conduit par le ministre de Défense est entré dans la résidence officielle du « VP », dans la capitale, Juba.
Après un bref combat, Riek Machar ainsi que plusieurs membres de son entourage proche ont été arrêtés, notamment son épouse, ministre de l’Intérieur. Les deux jours suivants, d’autres caciques du régime, tous membres du SPLM-IO (Sudan People’s Liberation Movement-in-Opposition), ont, à leur tour, été démis et chassés. Le gouvernement sud-soudanais a confirmé vendredi avoir assigné à résidence Riek Machar et affirme avoir le contrôle de Juba, la capitale.
Après ces arrestations, qualifiées de « tromperie » et de « rupture de promesse », l’accord de paix de 2018
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