L’ancienne ambassade de France à Libreville a été réinventée comme un centre vibrant de création artistique, accueillant la première résidence artistique du Gabon, Duvangu. Ce projet novateur a permis jusqu’au 14 juillet 2024 de réunir des artistes locaux et internationaux dans un lieu chargé d’histoire, avec l’ambition de redéfinir l’identité culturelle gabonaise et de dynamiser la scène artistique du pays.
La résidence artistique Duvangu a rassemblé trente artistes gabonais et internationaux, transformant les espaces de l’ancienne ambassade de France à Libreville en un lieu de création et de réflexion. L’objectif principal de ce projet était d’ouvrir ce bâtiment historique au public et de stimuler le débat sur les arts visuels au Gabon. Selon l’ambassadeur Alexis Lamek, cette initiative visait à « démythifier » l’ambassade, autrefois perçue comme un symbole de l’opacité des relations diplomatiques entre la France et le Gabon.
Innovation artistique
Pendant cinq semaines, des artistes de moins de 45 ans ont collaboré pour explorer de nouvelles techniques et créer des œuvres sur place. Parmi eux, le photographe Marc Posso a élargi son champ de compétences en s’essayant à l’installation, tandis que Dario Pequeno Paraiso a introduit une approche plus urbaine de la photographie. Ces interactions ont généré des synergies créatives, renouvelant ainsi la scène artistique gabonaise, souvent limitée par le manque de ressources et d’infrastructures.
Vers un futur prometteur pour l’art gabonais
Bien que Duvangu soit une initiative temporaire, elle a semé des graines pour un futur artistique florissant au Gabon. Les artistes locaux prévoient de former un collectif nommé Aliwa, afin de continuer à promouvoir l’art et la culture dans le pays. De plus, quatre artistes seront sélectionnés pour une résidence à POUSH en 2025, leur offrant une opportunité de s’intégrer dans l’écosystème artistique parisien. Cette initiative démontre une volonté forte de redéfinir l’identité culturelle gabonaise et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les artistes locaux, tout en attirant l’attention internationale sur la scène artistique gabonaise.
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