Après bientôt deux ans de guerre contre les paramilitaires, qui tenaient une partie de la capitale, « nos forces ont réussi à nettoyer par la force les dernières poches » de résistance, a affirmé un porte-parole de l’armée.
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L’armée soudanaise a affirmé, jeudi 27 mars, avoir pris le contrôle total de la capitale Khartoum, une semaine après avoir repris le palais présidentiel aux paramilitaires lors d’une offensive majeure. Après bientôt deux ans de guerre dans ce pays d’Afrique de l’Est, « nos forces ont réussi à nettoyer par la force les dernières poches [de résistance] de la milice terroriste Daglo dans la localité de Khartoum », a déclaré un porte-parole de l’armée, en référence à leurs adversaires des Forces de soutien rapide (FSR).
La veille, le commandant de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait déclaré Khartoum « libérée », depuis le palais présidentiel, où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des FSR. Une source au sein de l’armée avait déclaré à l’AFP que les combattants des forces paramilitaires fuyaient par le pont de Jebel Aouliya, leur seule voie de sortie de l’agglomération de Khartoum. Les FSR avaient répondu qu’ils continueraient à « défendre le sol de la patrie », prévenant qu’il n’y aurait « ni retraite ni reddition ».
La guerre, qui a éclaté en avril 2023, oppose l’armée régulière du général Burhane et les FSR, commandées par son ancien adjoint Hamdane Daglo. Selon l’ONU, elle a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions d’habitants et provoqué une crise humanitaire majeure. Elle a également divisé en deux ce pays d’Afrique de l’Est, le troisième plus grand du continent : l’armée contrôle le nord et l’est du Soudan, tandis que les FSR dominent une partie du sud et la quasi-totalité de la vaste région du Darfour, dans l’ouest.
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