l’armée française doit quitter le Gabon (proposition) –

Selon les informations de couloir obtenues par la rédaction de Gabonactu.com, la sous commission souveraineté nationale a proposé le départ des militaires français du Gabon.

La sous commission propose également la révision des accords de défense qui lient la France au Gabon. Ces accords avaient déjà été révisés sous le régime de l’ancien président Ali Bongo Ondimba.

Ces propositions figures dans le rapport de la sous commission qui sera présenté ce jeudi devant le bureau du dialogue avant sa présentation à la grande plénière prévue samedi. C’est la plénière de samedi qui décidera en dernier ressort.

La France dispose d’une base militaire à Libreville. Paris a déjà considérablement réduit sa présence militaire au Gabon.

Le 9 mai dernier, le général François Xavier Mabin, à l’époque commandant des Eléments français du Gabon (EFG) avait annoncé dans un discours à l’occasion de la commémoration du 78ème anniversaire de la fin de la 2ème guerre mondiale que son pays a décidé de réduire ses effectifs militaires au Gabon après celle intervenue au début des années 2010.

« Aujourd’hui on est 380 militaires français (…) à l’horizon 2024, dans à peu près 1 an, il va rester environ 200 militaires français », avait précisé le général Mabin dans une interview en marge de la cérémonie militaire organisée sur la place de France au Camp de Gaulle qui accueille les soldats français.

« Nous réaménageons notre fonctionnement, nous réduisons nos effectifs c’est vrai mais nous conservons avec les forces armées gabonaises et de manière générale avec les forces de défense et de sécurité du Gabon un partenariat extrêmement fort », avait nuancé le général.

Selon le général Mabin, cette réduction a été décidé par Paris. « De manière générale et sous l’impulsion du président de la République Française, la France a décidé de revisiter sa présence en Afrique. Ça se traduit par une restructuration assez profonde », a-t-il précisé.

Cette restructuration n’est pas une volonté d’abandon mais une volonté clairement affichée de « préparer l’avenir ».

Au Gabon par exemple, les effectifs variaient entre 600 et 1 200 en temps de paix entre la fin des années 90 à 380 depuis le début des années 2010. Les installations qu’occupaient les militaires français du Gabon vont servir à accueillir une académie dont la vocation sera de former des unités dans le domaine de la protection des territoires et des ressources naturelles.

Carl Nsitou

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