L’Avenir Brabant wallon en deuil: Dominique Fransolet, son chineur invétéré, est décédé

Sa grande discrétion n’avait d’égal que sa grande rigueur au soin qu’il apportait à la construction de nos pages jusqu’en fin de soirée. Un travail qu’il a continué à assumer malgré la maladie.

Il était l’aîné et le plus Bruxellois de notre rédaction à Wavre. Quelqu’un sur qui on pouvait compter.

C’est via la radio Nostalgie qu’il a fait ses premiers pas à Vers l’Avenir. Il assurait alors la « matinale » sur les ondes. On est fin des années 80 et Dominique, grand amateur de musique, partage sa plume entre rock et information locale. Au milieu des années 90, il rejoint la rédaction de Wavre. Depuis, il n’a eu de cesse d’apporter son regard pointu sur l’actualité, un regard souvent décalé, un regard si précieux quand il faut finaliser un article, reconstruire une page.

Il était au service de nos lecteurs pour lesquels il réservait une information accessible, précise et concise. Pour lui, une belle photo se suffisait à elle-même. Pas de bla-bla.

Pas sûr d’ailleurs qu’il aurait apprécié ces quelques lignes: c’est trop long. Le meilleur hommage qu’on puisse lui rendre, c’est une belle photo, une photo de Dominique qui est parue dans notre supplément du week-end, le Deuzio et dans lequel Dominique dévoile sa passion pour les petites voitures, les photos, les objets insolites… qu’il récoltait au fil des brocantes. Il commençait sa journée de travail vers 14h et cela lui permettait, en fin de matinée, de faire son petit tour quotidien place du Jeu de Balle.

Chineur passionné, journaliste soigneux, Dominique était aussi un papa, un compagnon, un ami plein d’attention.

Il nous laisse des armoires bien remplies de dias, photos et autres appareils dont lui seul avait saisi l’utilité. Il va nous manquer, Dominique.

Nos pensées émues à ses enfants Kim et Bilal, à Isabelle, sa compagne, à sa famille et à ses proches.