La situation actuelle à Stella-Maris est causée par des problèmes de ressources humaines médicales. C’est pour cela que les soins aigus ont été transférés à l’hôpital Dumont temporairement, il y a plus d’un an sans qu’il y ait de lits additionnels dans cette institution. C’est pour la même raison que l’urgence est fermée trois jours par semaine, de 17h à 8h le lendemain matin, comme a affirmé le réseau, de façon temporaire.
Il y a plusieurs façons de fermer un hôpital: on peut décider du jour au lendemain de mettre la clé dans la porte ou encore, on peut réduire ou fermer des services graduellement pour faire plus tard le constat qu’elle ne sert plus à rien. Le réseau a-t-il opté pour la deuxième option?
Il faut se souvenir qu’en février 2020, le réseau Vitalité avait proposé de fermer les urgences de Sainte-Anne-de-Kent, de Caraquet et de Grand-Sault de 22 heures à 8 heures le lendemain. De plus, on annonçait la conversion de l’ensemble des lits de courtes durées en lits de soins chroniques de longues durées et on promettait des rénovations dans ces hôpitaux. Le premier ministre avait annoncé, devant la pression et les manifestations du public, le retrait de ce plan. Le réseau n’a jamais abandonné son plan. Au contraire, le réseau et sa PDG ont vanté ce plan et à petit feu, Stella-Maris agonise service par service.
La population ne doit pas se faire berner par la proposition de rénover ou de construire un nouvel hôpital à Ste-Anne-de-Kent. Le problème actuel en est un de ressources humaines médicales et il existe des solutions applicables à court, moyen et long terme.
La population doit mettre la pression sur les politiciens et le gouvernement par un appui massif à nos hôpitaux ruraux par tous les moyens, y compris des manifestations. Il y a urgence d’agir!
Jacques Verge, secrétaire
Égalité Santé en français N.-B. inc.
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