Évolutions météorologiques imprévisibles, aggravation des sécheresses avec des pénuries alimentaires, précipitations et inondations, force croissante des tempêtes tropicales, ou encore élévation du niveau de la mer : tous les pays subissent, d’une manière ou d’une autre, les impacts des changements climatiques.
Les groupes de population pauvres sont particulièrement touchés, non seulement à cause de leur situation géographique, mais aussi et surtout parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’adapter ou de se préparer à ces nouvelles réalités climatiques. Des réalités qui entraînent d’énormes pertes et dommages économiques pour les pays.
Le Bénin, l’un des pays africains les plus vulnérables aux changements climatiques, ayant compris que la lutte contre ce phénomène requiert des efforts concertés, une collaboration internationale et surtout un financement adéquat et innovant, s’est associé à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international pour envisager des mécanismes de financement climatique. C’est à la faveur d’une table ronde qui a réuni autour des autorités béninoises, des partenaires financiers et des partenaires au développement, le secteur privé et la société civile. L’objectif est l’élargissement des mécanismes de financement climatique dans. Cette table ronde marque le début d’une série de discussions qui se tiendront jusqu’à Bakou.
Ces dernières années, on a observé au Bénin une croissance continue du financement de l’action climatique, un effort financier porté en grande partie par les banques multilatérales de développement, mais les autorités béninoises ainsi que leurs partenaires financiers estiment que beaucoup reste encore à faire pour atteindre les objectifs.
Le Bénin a besoin d’environ 10 milliards d’euros d’ici 2030 pour atteindre ses objectifs climatiques, dont la moitié dans les deux prochaines années. Et selon Climate Policy Initiative, l’ensemble des pays africains auront besoin de 2.800 milliards de dollars dans la même période pour mettre en œuvre leurs engagements en matière d’action climatique.
Cliquez sur l’image pour écouter les réactions de Marie-Chantal UWANYILIGIRA, directrice des opérations de la Banque Mondiale et de Romuald WADAGNI, Ministre béninois de l’Économie et des Finances.
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Au Burundi, l’exploitation minière, naguère considérée comme un secteur pouvant contribuer à la croissance économique, est une activité encore presque inexistante dans le pays. Et pourtant le Burundi dispose d’importantes ressources minérales telles que l’or, le nickel, le tungstène et la cassitérite, qui ne font pas encore l’objet d’une exploitation industrielle et la filière est mal organisée et non contrôlée.
En 2021, le président burundais avait annulé tous les contrats miniers qui étaient en cours. Ces contrats, estimait-il, avaient été élaborés au détriment du pays et ne profitaient qu’à quelques entreprises étrangères.
Et depuis quelques mois, le gouvernement a adopté un nouveau code minier en vue de permettre donc au pays de mieux bénéficier de ses richesses minérales. Aussi, le Burundi vient-il de renouveler sa demande d’adhésion à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives, pour que l’exploitation minière soit transparente et plus moderne.
Cliquez sur l’image pour écouter le reportage d’Antéditeste NIRAGIRA le correspondant de la DW à Bujumbura.
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