Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick bonifie son programme de formation des opérateurs d’équipements lourds pour mieux s’adapter aux besoins des entreprises du nord de la province.
Ottawa et Fredericton ont annoncé un partenariat de 1,4 million de dollars dans la modernisation du programme, mardi à Bathurst.
À compter du 7 avril, huit étudiants débuteront leur formation de 14 semaines en opération d’équipements lourds.
Un des six nouveaux simulateurs d’opération d’équipements lourds au CCNB de Bathurst.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Ils auront désormais accès à de la technologie de pointe destinée à l’apprentissage, dont six simulateurs en salle de classe, une remorque mobile de formation équipée de deux simulateurs ainsi que quatre nouvelles unités d’équipements lourds.
Les besoins ont changé
Le programme a longtemps joué un rôle clé dans l’industrie minière à Bathurst, rappelle Alain Lamarre, doyen de l’École des TIC, de la technologie et du transport au CCNB.

Alain Lamarre, un des doyens du CCNB, essaie le nouveau simulateur d’opération d’équipements lourds.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Mais aujourd’hui, précise-t-il, les besoins changeants dans l’industrie de la construction, de la foresterie, de l’énergie, des routes et des infrastructures demandent une technologie d’apprentissage différente.
Les besoins sont changeants. Nous, au CCNB, on s’assoit avec les entrepreneurs, les entreprises et on pose des questions pour savoir quels sont leurs besoins. On était davantage du côté minier, mais on a transféré en équipements lourds en général. Le besoin est vraiment là en ce moment
, indique-t-il.
Le CCNB a notamment consultés deux entreprises locales : R. H. Frenette de Belle-Baie spécialisée dans le camionnage et Saint-Isidore Asphalte, de Hautes-Terres.
Une pénurie d’opérateurs
Selon Alain Lamarre, les entreprises du nord du Nouveau-Brunswick vivent présentement une pénurie d’opérateurs d’équipements lourds. C’est pourquoi le CCNB a changé son fusil d’épaule avec le programme, dit-il.
On formait des gens dans les mines et on s’apercevait que ces gens venaient étudier au Nouveau-Brunswick pour aller ensuite travailler dans les mines dans le nord du Québec
, mentionne-t-il. On s’est dit qu’il fallait avoir des étudiants qui restent dans notre région pour aider l’économie locale.
Selon le CCNB, de nombreux employeurs du nord du Nouveau-Brunswick devraient profiter de cette nouvelle manne d’opérateurs d’équipements lourds.
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