Au Soudan, le chef des Fast Support Forces (RSF), Mohamed Hamdane Daglo, a admis: « Je confirme que nous sortons efficacement de la bande dessinée, mais (…) nous reviendrons avec une détermination plus forte. »
Ce sont les premières déclarations du chef des paramilitaires depuis que le RSF a été expulsé de la capitale de Cartaum par l’armée soudanaise la semaine dernière. Jusqu’à présent, les paramilitaires avaient seulement affirmé qu’ils ne « se rendaient pas » et que leur force n’avait que « repositionné ».
Au cours du week-end également, le chef de l’armée soudanaise a veillé à ce que ses forces continuent de lutter contre les forces de soutien rapides et que la guerre ne se terminera que lorsqu’elle déprime les armes et que « le dernier rebelle a été éliminé ».
Abdel Fattah al-Burhane exclut également toute négociation: « Les atrocités commises contre notre peuple ne nous donnent aucune option selon ces criminels et leurs partisans. »
« Nous ne pardonnerons pas, ni nous négocierons. Nous ne briserons pas notre pacte avec les martyrs », a-t-il déclaré.
La prochaine guerre
Pour certains experts en sécurité, les déclarations du leader du RSF et celles du chef de l’armée soudanaise montrent que la fin de la doconflin peut être loin. C’est le cas de Dallia Abdel Moniem, expert en sécurité du Soudan. « Il reste encore un long chemin à parcourir », dit-il.
L’expert fait valoir que « la nouvelle selon laquelle le dessin animé est maintenant exempt de RSF est positif, mais ces forces sont toujours très présentes dans la région ouest du Darfour et aussi dans certaines parties des montagnes de Nuba, dans l’État de Kordofan. C’est une grande zone, si grande qu’elle est divisée en quatre États »
« Si l’armée décide de devoir vaincre le RSF, je pense que la prochaine guerre sera du côté ouest du pays », dit-il.
L’ONU estime que depuis avril 2023, le conflit a causé des milliers de morts, luxait plus de 12 millions de personnes et a provoqué l’une des plus grandes crises humanitaires au monde.
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