Il s’est accordé des journées lors desquelles il est l’objet de toutes les attentions. Il s’agit du Cheveu Noir. Des discussions, des expositions, des conférences lui ont été consacrées durant tout le week-end, au Pavillon de la Ville de Pointe-à-Pitre. Reportage.
Durant trois jours, du vendredi 12 au dimanche 14 juillet 2024, le Cheveu Noir s’est installé au cœur du Pavillon de la ville de Pointe-à-Pitre. Expositions, rencontres, discussions, conférences… il a fait l’objet de toutes les attentions. Les nombreux participants ont ainsi découvert qu’il y a beaucoup à apprendre à son sujet.
Cela ne fait pas si longtemps qu’aux yeux du plus grand nombre, son aspect naturel, un temps vilipendé, a été réhabilité.
Comment en prendre soin, qu’ils soient lâchés, tressées ou coiffés en locks ? Pour chaque option, il existe des gammes de produits spécifiques, que les adeptes préfèrent sans produits chimiques.
Elles sont nombreuses à avoir remisé leur fer à lisser au placard.
Accepter sa chevelure volumineuse, pour une femme noire, cela équivaut à s’accepter elle-même, affirment certains. Comprendre sa nature, permet de mieux s’en occuper. Et il en est de même pour un homme.
On va parler de l’identité capillaire. Ce n’est qu’une question esthétique, le cheveu c’est notre identité. Notre cheveu c’est la résilience, c’est notre héritage culturel et nous devons nous l’approprier et en être fiers.
Guylène Conquête, artiste-peintre et conférencière, à l’origine de la proposition de loi sur la discrimination capillaire
Nos cheveux ont une histoire. Ils ont très souvent été un peu critiqués. Aujourd’hui, on a tout ce qui est naturel, pour qu’ils soient bien valorisés.
Didier Simois, président de l’association « Lèspwi Mawon »
REPORTAGE/
Rédacteur/ Reporteur di’mages : Rudy Rilcy
Monteur : Mohan Vaïtilingon
Mixeur : Teddy Artis
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