La décision du Congo-Brazzaville de concéder plus de 22 000 hectares de terres agricoles au Rwanda pour une durée de 25 ans suscite une vague de mécontentement et d’interrogations.
Alors que les accords conclus en 2022 avec Kigali font surface, les réseaux sociaux s’enflamment et un opposant politique exprime publiquement son désaccord.
Dave Mafoula, du Parti les Souverainistes, s’exprime lors d’une conférence, entouré de ses partisans. Il dénonce vigoureusement la cession de plus de 11 000 hectares de terres pour un franc symbolique. Pour lui, ces accords sont opaques et représentent une atteinte à la souveraineté nationale. Il appelle au respect de la loi et à la vigilance des Congolais face à de telles ententes.
Les réseaux sociaux s’embrasent également, avec de nombreux Congolais exprimant leur désir d’annuler les accords de cession des terres. Rejoignant l’opinion de Dave Mafoula, ils réclament l’intervention du Premier ministre pour mettre fin à ces accords jugés illégaux et préjudiciables pour le pays.
Une source officielle a réagi aux accusations, affirmant que le gouvernement est injustement accusé mais sans fournir de détails supplémentaires. Cette réponse laisse planer le doute et alimente davantage les interrogations sur les motivations derrière cette concession de terres.
Contexte agricole du Congo-B : Malgré la richesse en terres arables, le Congo-Brazzaville ne consacre actuellement que 5% de ces ressources à l’agriculture vivrière, soulignant ainsi l’importance stratégique des terres concédées dans ce contexte.
En conclusion, la controverse entourant la concession de terres agricoles au Rwanda met en lumière les tensions et les inquiétudes au sein de la population congolaise. Cette affaire soulève des questions sur la transparence des accords et la protection des intérêts nationaux dans les relations internationales du pays.
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