Le Congo lâche Corsair

On avait cru au Père Noël à la fin de l’année dernière quand la compagnie aérienne française Corsair, en déficit chronique, avait annoncé l’arrivée au capital de la République du Congo à hauteur de 15 millions d’euros. Cela représentait la moitié des fonds nécessaires à la remise à flot. Déconvenue en cette mi-juillet, Corsair et la République du Congo indiquent dans un communiqué avoir « décidé d’un commun accord de limiter leur partenariat autour de leur coopération commerciale et opérationnelle à l’ouverture de la ligne Paris-Brazzaville ».

La République du Congo a, en effet, décidé de concentrer ses moyens sur le développement de sa compagnie nationale pour les liaisons domestiques et régionales avec le soutien stratégique de la compagnie Corsair qui, de son côté, entend bien poursuivre l’ouverture de la ligne Paris-Brazzaville, en collaboration avec les autorités congolaises.

Telle est la version officielle. Officieusement, on ne peut s’empêcher d’évoquer les litiges financiers de la République du Congo. Dès que des avoirs du gouvernement de Denis Sassou-Nguesso apparaissent à l’international, ils sont menacés d’être saisis en justice par les créances d’un homme d’affaires libanais. Ainsi en octobre dernier, l’avion présidentiel, un triréacteur Falcon 7X, en maintenance à Bordeaux, a été saisi par huissier puis vendu aux enchères.

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