Roch Chiasson, originaire de Shippagan, est mort à l’âge de 53 ans dans une collision entre sa motomarine et une embarcation de plaisance sur la rivière Tracadie samedi dernier. L’entrepreneur de la Péninsule acadienne avait entrepris depuis longtemps de redonner à la communauté en aidant les jeunes entrepreneurs.
Après un parcours professionnel à l’extérieur de la Péninsule acadienne, Roch Chiasson revient s’installer en 1995 dans la région avec son diplôme d’ingénieur en poche.
À 25 ans, il lance une entreprise d’innovations technologiques : Cube Automation, qui a notamment contribué aux industries des pêches et de la tourbe. Cette entreprise a aussi remporté le prix de l’entreprise de l’année du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, il y a deux ans.
En 2022, Roch Chiasson, chef des opérations de Cube automation, recevait le prix de l’entreprise de l’année du Conseil économique du Nouveau-Brunswick. Il est entouré de Claude Francoeur et de Gaétan Thomas, du conseil d’administration du Conseil économique.
Photo : Facebook/Daniel St Louis
Armand Caron, conseiller municipal de Shippagan, le connaissait depuis qu’il était tout jeune. C’est qu’il aura laissé sa marque comme un jeune entrepreneur inspirant
, affirme-t-il.
Humble et optimiste
L’avocat Bertin Thériault, de Shippagan, un grand ami de Roch Chiasson depuis des années, partageait avec lui la passion des sports de voile.
Quand il a appris le décès inattendu de son ami au cours de la journée de samedi, il en a eu le souffle coupé.
On dirait que ce n’était pas réel
, mentionne-t-il.
Il parle d’une personne humble dotée d’un optimisme à toute épreuve.
Roch Chiasson était une personne d’exception, dit-il. Quand il entrait dans une pièce, c’était avec le sourire. Il racontait des histoires. Ça finissait toujours par un rire qui était contagieux.
Oh mon Dieu, je vais tellement m’ennuyer de son rire, c’est incroyable.
Bertin Thériault raconte qu’avec son esprit d’entrepreneur, en 2009, Roch Chiasson était parvenu à amener à Shippagan, Lamèque et Miscou une étape de la Coupe du monde de kitesurfing.
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Le kitesurfing était l’une des grandes passions de Roch Chiasson.
Photo : Getty Images / AFP
Je me souviens qu’il avait sollicité des politiciens pour obtenir une contribution financière du gouvernement provincial et ça avait fonctionné
, se remémore-t-il. Des juges, des compétiteurs, des gens de plusieurs pays d’Europe sont venus ici. Cet événement a été un succès incroyable et les vents étaient bons.
Même dans son sport préféré, il a encore voulu faire quelque chose de plus grand qu’ordinaire. C’est pour ça qu’il était une personne exceptionnelle.
Armand Caron a siégé, en compagnie de Roch Chiasson, au conseil d’administration d’une organisation de développement économique, dans les années 2000, Entreprise Péninsule.
Il était un développeur dans l’âme. Quand il parlait d’entrepreneuriat ou de son entreprise, il avait les yeux scintillants.
Armand Caron raconte qu’il a eu l’occasion de le voir œuvrer au sein d’un organisme, EKKO Acadie, dont la mission est d’accompagner de jeunes entrepreneurs qui se lancent en affaires.
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Armand Caron, conseiller municipal et maire adjoint de Shippagan, connaît Roch Chiasson depuis longtemps. Il ne tarit pas d’éloges à son endroit.
Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue
Je suis convaincu que pour ces jeunes entrepreneurs, qui ont suivi la formation et étaient accompagnés par des entrepreneurs plus chevronnés comme lui, Roch Chiasson était un modèle, un mentor
, affirme-t-il.
Armand Caron avait récemment retrouvé Roch Chiasson au sein d’une autre organisation, le nouveau Comité de croissance de la Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne.
Il avait le sentiment que la Péninsule lui avait beaucoup donné
, dit-il. ans, avec ce désir de redonner à la communauté. Moi, je peux dire qu’il avait déjà beaucoup donné à la Péninsule acadienne. », »text »: »Il était maintenant, à 53ans, avec ce désir de redonner à la communauté. Moi, je peux dire qu’il avait déjà beaucoup donné à la Péninsule acadienne. »}} »>Il était maintenant, à 53 ans, avec ce désir de redonner à la communauté. Moi, je peux dire qu’il avait déjà beaucoup donné à la Péninsule acadienne.
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