Le Fonds de Solidarité Africain (FSA), en conclave à Brazzaville

Les Directeurs généraux des Banques congolaises ont eu une séance de travail, le 22 juillet 2024 à l’hôtel Radisson Blu, avec la délégation du Fonds de Solidarité Africain, conduite par son Directeur général, Abdouramane Diallo. La possibilité d’un partenariat entre la République du Congo et le FSA (Fonds de Solidarité Africain) était au centre des travaux.

Prélude au lancement officiel des activités opérationnelles de ce Fonds au Congo, le mercredi 24 juillet 2024, toujours dans la ville capitale congolaise, cette cérémonie a été placée sous les auspices du directeur de Cabinet du ministre de l’Économie et des Finances, Athanase Ngassaki.

La création du Fonds de Solidarité Africain est une décision des chefs d’États africains, prise à Bangui, en République Centrafricaine au mois de mars 1975. Il a pour siège Niamey au Niger. Le FSA est devenu opérationnel en septembre 1979.

Le FSA a donc pour mission, de contribuer au développement économique et au progrès social de ses États membres africains, en facilitant à travers ses différentes techniques d’intervention, l’accès aux ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’investissement et des autres activités génératrices de revenus.

Le FSA a plusieurs partenaires : les États membres ; les Banques et établissements Financiers ; les institutions de microfinances ; les sociétés de gestion et d’intermédiation ; les Fonds nationaux de garantie et les entreprises.

Le FSA se dote d’une vision, celle de devenir à l’horizon 2025, une institution panafricaine forte et innovante au service de la transformation structurelle des économies des États membres. Les objectifs à atteindre sont : poursuivre la transformation du FSA en une institution internationale de premier rang sur le continent africain, avec une organisation optimale et une gouvernance flexible, évolutive et adaptée aux enjeux ; renforcer la capacité du Fonds à prendre en charge les exigences des parties intéressées en soutenant la création de valeur et d’emplois productifs en appui aux États membres et au secteur privé ; augmenter les capacités de financement et d’intervention dans les pays membres par le renforcement du Capital du FSA et le développement de mécanismes alternatifs de financement.

Ainsi, en date du 21 juin 2024, le FSA, véritable outil d’intégration, compte désormais vingt-trois (23) Etats membres et regroupe, les 7 des 8 Communautés économiques régionales sur le Continent : Rwanda ; Burundi ; Bénin ; Burkina Faso ; Cap Vert ; Côte d’Ivoire ; Gambie ; Guinée ; Guinée Bissau ; Libéria ; Mali ; Niger ; Sénégal ; Sierra-Léone ; Togo ; Centrafrique ; Congo ; Gabon ; Tchad ; Comores ; Maurice ; Maroc et Mauritanie.

Le Fonds de Solidarité Africain enregistre comme actionnaire de catégorie B, la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC). Par ailleurs, avec l’adhésion du Maroc et de la Sierra-Léone, le capital du FSA devient 191.749.817.536 FCFA. Ce capital est révisé à hauteur du nouvel adhérent à chaque adhésion d’un Actionnaire de catégorie A ou de catégorie B.

Dans ces mécanismes d’intervention, le FSA offre entre autres garanties : de prêt bancaire ; de levée de ressources (marchés financiers) ; de portefeuille ; une couverture des marchés publics et des opération d’Import-Export.

Le FSA déploie, sur la base d’un mandat dûment signé, son expertise pour appuyer les entreprises des Etats membres, notamment, les PME/PMI, dans la structuration et la recherche de financements.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

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