« Le football professionnel n’arrive plus à se réguler », pour Christophe Bouchet, ex-maire de Tours, ex-président de l’OM

Ancien maire de Tours et ex-président de l’Olympique de Marseille, Christophe Bouchet vient d’envoyer une lettre à la ministre des Sports pour lui demander de mettre sous tutelle la Ligue de football professionnel (LFP). Il était l’invité de « ici Touraine » ce mardi.

Il n’a pas encore de réponse à sa lettre envoyée « jeudi dernier » à Marie Barsacq, la ministre des Sports. Mais Christophe Bouchet, après avoir déjà écrit à l’ancienne ministre Amélie Oudéa-Castera, puis écrit un livre « Main basse sur l’argent du foot français » et  tenté une candidature à la présidence de la Ligue, ressort du bois pour critiquer la gouvernance du football français.

« Les présidents, depuis 20 ans ont réclamé beaucoup plus de pouvoir. Et aujourd’hui, ils sont entre eux uniquement. Donc ils n’arrivent plus à prendre des décisions sur les calendriers, sur l’arbitrage, sur ce qu’il se passe dans les tribunes. Parce que quand ils se punissent, ils se punissent eux-mêmes, ou ils punissent leur voisin de table au conseil d’administration », décrit Christophe Bouchet. Il demande donc une mise sous tutelle de la LFP par la Fédération française de football.

Sur les droits TV, « on est allés d’erreur en erreur »

Pour lui, « le football français professionnel n’arrive plus à se réguler. On aurait pu les laisser en autogestion si ça avait produit des effets importants. Il se trouve que sur le plan des règlements, tant sur le plan commercial, c’est un échec total ». Il pointe plusieurs erreurs, sur le plan réglementaire. Face notamment aux insultes et banderoles  visant Adrien Rabiot et sa mère pendant le match PSG-OM le 16 mars, « on arrête le match bien sûr », préconise l’ancien président de la Ligue.

Sur le dossier des droits TV, épineux avec  les difficultés de la chaîne Dazn, qui a menacé de ne pas payer ses échéances à la Ligue, « on est allé d’erreur en erreur. On a mis dehors Mediapro, on s’est fâché avec Canal+… », énumère Christophe Bouchet. Conséquence, avec ces droits TV qui ont « fondu comme neige au soleil, tous les clubs, on va dire intermédiaires, une trentaine en Ligue 1 et Ligue 2, sont en danger », selon lui.

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