le général putschiste Oligui candidat à la présidentielle

“Le général [Brice Clotaire Oligui Nguema] a balayé la maison pour y rester”, titre le quotidien burkinabè Le Pays. “Ça sent le militaire qui a vite appris le discours séducteur du politique”, raille de son côté le site guinéen Le Djely, avec cette pique en titre : “Un candidat quasi naturel”. Une allusion au président ivoirien, Alassane Ouattara, que son parti avait désigné, lors d’un congrès en juin 2024, comme “candidat naturel” à la présidentielle d’octobre 2025.

Arrivé au pouvoir par les armes le 30 août 2023, le général Oligui ne peut invoquer la pression d’un quelconque parti politique pour briguer le fauteuil présidentiel. Mais le scénario du plébiscite fait néanmoins recette à Libreville. Aujourd’hui au Faso croque la mise en scène qui a enrobé l’annonce de sa candidature, ce 3 mars.

Tintamarre

“D’abord, de faux sherpas ont lancé la veille […] une sonde d’essai affirmant que le général Oligui allait démissionner de l’armée et se présenter à la présidentielle du 12 avril 2025. Démenti au quart de tour de la présidence”, amorce le quotidien burkinabè.

Résonne alors de plus belle “le tintamarre orchestré par les ‘kounabelistes’”, du nom des thuriféraires d’Oligui (un terme dérivé de “Kounabeli”, le nom d’un groupe musical p

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