Le Ghana confronté à l’explosion du surpoids et de l’obésité, des organisations lancent des initiatives
Au Ghana, 50% des femmes sont en surpoids ou atteinte d’obésité. C’est ce qu’a révélé en début d’année l’enquête gouvernementale démographique et de santé. Et le problème concerne 21% des hommes, un taux qui augmente d’année en année dans toute la population ghanéenne. Pour lutter contre ce fléau, des start-up et des organisations de société civile lancent de plus en plus d’initiatives.
Avec notre correspondant à Accra, Victor Cariou
Une application qui met en relation coach sportifs, nutritionnistes et clients, en adéquation totale aux besoins nutritionnels des Ghanéens : c’est le projet de l’application My Health Cop, lancée en mars par Kwasi Tabury.
« Il y a des manières de mesurer le plat que les gens mangent, explique-t-il. Ce n’est pas la taille, comme on fait en Europe. Sur l’application, on aura le foufou, l’un des plats les plus connus du pays, c’est dans cet écosystème qu’on est en train de construire l’application. »
Permettre aux Ghanéens de reprendre le contrôle sur leur santé, et ainsi, éviter le surpoids ou l’obésité. C’est également ce que s’efforce de faire depuis 2017 la Ghana NCD Alliance, une collaboration d’associations unies contre les maladies non transmissibles.
« On a organisé plusieurs évènements, on se rend dans les écoles, explique son coordinateur Laham Musah. On est sur les réseaux sociaux et sur WhatsApp, à travers lesquels on partage de bonnes informations sur l’importance de l’exercice physique, de manger sain, et d’éviter certaines nourritures. »
Cette situation dramatique pourrait sévèrement impacter le système de santé ghanéen, selon Richmond Aryeetey, nutritionniste à l’Université du Ghana.
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