Pas moins de 3,8 milliards de dollars, soit 3,5 milliards d’euros. C’est la somme que pourrait perdre le Ghana si le pays s’obstine à adopter sa loi anti-LGBTQI controversée. Car, en raison de cette législation, la Banque mondiale pourrait refuser de verser au pays africain son financement pour les cinq ou six prochaines années.
Rien que pour cette année, le Ghana pourrait perdre environ 850 millions de dollars, soit 781 millions d’euros, issus de fonds internationaux. Une possibilité qui grèverait une économie déjà en difficulté.
La crainte est si forte que le ministère des Finances du Ghana a exhorté le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, à ne pas signer ce projet de loi anti-LGBTQI, notent la BBC Africa et Bloomberg. Si le projet de loi a déjà été voté par le Parlement du pays le 29 février, le président du Ghana dispose de sept jours pour la ratifier ou non. S’il ne le fait pas, il doit motiver sa décision sous quatorze jours. Or, indique la BBC, après son vote par le Parlement, le projet de loi “sur les droits sexuels humains et les valeurs familiales ghanéennes” n’a pas encore été présenté au président pour qu’elle puisse entrer en vigueur.
Ce projet de loi prévoit trois ans de prison pour toute personne s’identifiant comme
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