Rôle essentiel
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Aux côtés du couple cavalier-cheval, ce soigneur multifonction est un acteur indispensable des sports équestres. Membre-clé du trio, il agit néanmoins en coulisses.
Les caméras les effraient. Les appareils photos agissent comme un repoussoir. Une journée entière ouverte à la presse organisée par les équipes olympiques et paralympiques de la Fédération française d’équitation à quelques jours des JO s’annonçait donc comme un calvaire pour les grooms, ces soigneurs de chevaux qui vivent dans l’ombre des cavaliers de haut niveau. A peine Karim Laghouag, cavalier qui dispute à Versailles le concours complet d’équitation – sorte de triathlon équestre dans lequel l’équipe de France a toutes les chances de remporter l’or ce lundi 29 juillet – pose-t-il botte à terre dans la carrière en sable fin de l’écurie de Saint-Martin-de-Bréhal (Manche), que Coraline Radigue apparaît. Les rênes noires flambant neuf changent de main. L’animal âgé de 17 ans ne bronche pas, au contraire. Il approche ses naseaux couverts de sueur dans le cou de sa «nounou», celle qui est «avec lui de la première heure du matin à la dernière heure du soir, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept» selon ses mots.
Triton Fontaine, du haut de ses 176 centimètres tout en muscles, colle son front contre les cheveux de sa groom et l’ébouriffe. «Je m’occupe du cheval de A à Z, mais sans le monter. Ça, c’est le rôle du cavalier», raconte Coraline Radigue, 37 ans, dont quasi la moitié à exercer ce métier. Parmi ses missions : entretenir le box de l’équid
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