Le Groupe Bernard Hayot dénonce des « attaques injustifiées » après l’annonce de l’enquête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
Ce jeudi (20 mars), le Groupe Bernard Hayot a réagi à l’article de Libération qui annonce l’ouverture d’une enquête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, qui le soupçonne “d’avoir omis de déclarer des activités d’influence auprès de ministres et de parlementaires”. Par voie de communiqué, le groupe dénonce « des attaques injustifiées ». GBH fait également savoir qu’une procédure en diffamation à l’encontre du quotidien a été engagée.
Le Groupe Bernard Hayot a réagi à l’article de Libération dans un communiqué en date du 20 mars. La veille, le quotidien national a annoncé que le groupe est soupçonné par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique de n’avoir pas déclaré ses activités de lobbying.
Selon nos confrères, la HATVP aurait « lancé fin février une enquête visant l’entreprise et certains de ses mandataires pour de potentiels délits d’omission de déclaration d’activité de représentant d’intérêts ».
« Nous affirmons avec force n’avoir rien à nous reprocher », répond le groupe. La puissance commerciale dénonce des « attaques répétées ».
Nous constatons avec regret que ce journal multiplie les articles à charge contre notre groupe, dont l’intégrité n’a jamais été mise en cause par aucun organisme de contrôle public. Nous observons que ces attaques répétées, signées par le même journal, s’inscrivent dans une démarche malveillante et de déstabilisation. Nous avons d’ailleurs engagé une procédure en diffamation à l’encontre de Libération.
GBH affirme également n’avoir « à ce jour aucune connaissance » de « prétendue enquête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ».
L’article en question évoque une prétendue enquête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, dont nous n’avons à ce jour aucune connaissance. Il se fonde uniquement sur une action initiée par l’association Transparency International, dont le délégué général pour la France a précédemment occupé des fonctions clés sur les questions économiques au sein des cabinets de deux ministres des Outre-mer. Dans ce contexte, nous nous interrogeons légitimement sur l’impartialité de cette démarche.
D’après GBH, cette « campagne de déstabilisation » atteint également « l’ensemble des entrepreneurs et acteurs économiques des Outre-mer ».
Ces derniers n’aspirent qu’à une chose : exercer leur métier, développer leurs entreprises et créer de l’emploi dans nos territoires. Dans le contexte économique actuel, cette stigmatisation permanente menace de plonger la Martinique dans une crise majeure.
Le conglomérat conclut le communiqué en affirmant sa « totale confiance dans la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ». Le groupe d’entreprises présent sur 19 territoires souhaite que « toute la lumière soit faite sur l’origine de ces attaques ».
À lire aussi :
Crédit: Lien source