Le journaliste Radouan Kourak menacé de mort après avoir dénoncé les propos de Nassira El Moaddem sur la France

Le journaliste Radouan Kourak dénonce le racisme et les menaces dont il est victime après avoir critiqué les récents propos de Nassira El Moaddem, qui qualifiait la France de « pays de racistes dégénérés ».

Sur X (ex-Twitter) le 2 mai, Radouan Kourak s’en était pris à la position de sa consœur journaliste, déclarant notamment : ​« Vous semblez cracher dans la soupe et renier ce pays qui nous a pourtant tout donné. Nous lui devons tout. La France est le pays le moins raciste du monde ». Sur CNews le lendemain, le journaliste du magazine Entrevue et chroniqueur à Touche pas à mon poste ! (TPMP) sur C8 avait réitéré ses critiques, déclarant : « On n’insulte pas la France ». Et de poursuivre : « La France m’a tout donné. La France n’est pas un pays de dégénérés et encore moins un pays de racistes. »

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Sa prise de position lui a valu de nombreuses insultes sur les réseaux sociaux, certaines à caractère raciste. « Ceux qui se revendiquent de l’antiracisme sont en réalité les plus racistes. Car me traiter “d’Arabe de service”, c’est du racisme. Et me dire “sale Blanc” reste du racisme, mais anti-blanc ! », a commenté le chroniqueur de TPMP sur CNews et X.

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Menaces de mort

Son avocat, Auran Reihanian, a publié ce 5 mai un communiqué dans lequel il rappelle que son client « est assailli de milliers d’insultes racistes, homophobes, et antisémites ». « Dans le pays qui a connu Charlie Hebdo, comment peut-on laisser prospérer silencieusement de telles menaces contre un journaliste ? » s’interroge l’homme de loi, ajoutant que Radouan Kourak était également visé, depuis le 3 mai, « par des menaces de mort circonstanciées ».

« Dans une démocratie saine, le “cyberharcèlement” dont il est victime commanderait une condamnation tout aussi vigoureuse que celle exprimée légitimement à l’égard de celui dont est victime Nassira El Moaddem », conclut Auran Reihanian.

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Pour rappel : Nassira El Moaddem avait tweeté, le 30 avril : « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte ». La présentatrice chez Arrêt sur images commentait alors des informations de RMC, sur un courrier envoyé à tous les présidents de districts de football de la part de Vincent Nolorgues, le président de la Ligue de football amateur, concernant l’interdiction du port de casques ou de collants. Une mesure prise dans l’objectif de limiter les entorses à la laïcité.

Le tweet de Nassira El Moaddem avait suscité une vague d’indignation de la part d’internautes, mais également des messages haineux et des menaces à l’encontre de la journaliste.


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