Le Mali, le Niger et le Burkina Faso instaurent un droit de douane commun

Publié le 30 mars 2025

Lecture : 2 minutes.

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, qui ont quitté la Cedeao pour se réunir dans l’Alliance des États du Sahel (AES), ont instauré un droit de douane commun de 0,5% sur les importations venant de pays non membres de leur confédération, selon une décision de leur organisation publiée samedi.

En janvier, les trois pays sahéliens ont quitté la Cedeao qu’ils estiment notamment inféodée à la France, et ont formé l’AES. Mais ils bénéficient toujours des avantages de l’organisation, notamment la libre circulation des personnes et des biens en attendant un accord entre les deux parties sur les modalités de leur séparation, qui devrait bientôt intervenir.

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En attendant, les trois pays ont institué « un prélèvement confédéral AES (PC-AES) » commun sur les pays non membres de leur confédération et ceux avec qui ils n’ont pas d’accord douanier, selon un document signé par le chef de la junte malienne et président de l’AES, le général Assimi Goïta.

Ce prélèvement « n’est pas une charge supplémentaire »

« Le taux du PC-AES est fixé à 0,5% de la valeur en douane des marchandises importées de pays tiers », poursuit le document, ajoutant que ce taux « peut être révisé par décision du collège des chefs d’État de la confédération AES. »

Assimi Goïta au palais de Koulouba, à Bamako, le 8 mars 2025. © Présidence de la République du Mali

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Les ressources générées serviront à financer notamment le fonctionnement des organes, les projets et programmes de l’AES ou toute autre dépense jugée nécessaire, indique le document. Les marchandises en transit, les aides, dons et subventions non remboursables ne sont pas concernées par la décision.

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Selon le ministre malien de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, ce prélèvement « n’est pas une charge supplémentaire ». « On avait un prélèvement communautaire Cedeao qui était du même taux et qui s’appliquait sur la même base, a-t-il déclaré à la télévision d’État. Donc pour les usagers maliens, c’est juste un transfert de ce prélèvement, ça n’impacte pas du tout les importations et ça n’impacte pas le coût également des denrées qui sont importées. »


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(Avec AFP)

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