Faut-il privilégier le riz ou le blé pour limiter notre impact sur le climat ? Sécher ses mains au séchoir électrique ou avec une serviette en papier ? Faire un enfant ou… adopter un animal domestique ? A toutes ces questions susceptibles de ponctuer (ou pas) notre quotidien dans un monde qui se réchauffe, Mike Berners-Lee apporte des réponses étayées de chiffres et d’anecdotes. Professeur à l’université de Lancaster (Angleterre), c’est l’un des pionniers de la quantification carbone et l’auteur de deux best-sellers : « Il n’y a pas de planète B » et « Peut-on encore manger des bananes ? L’empreinte carbone de tout ». Sorti en 2010, ce dernier livre paraît en France dans une version actualisée et adaptée aux standards nationaux : il y parle camembert, baguette et TGV ! Un moyen de comprendre d’où proviennent les gaz à effet de serre et comment réduire nos émissions. Interview.
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La première version de votre livre remonte à 2010. En quatorze ans, sommes-nous toujours aussi ignares en matière d’empreinte carbone ?
Mike Berners-Lee Non, et c’est ce qui me donne de l’espoir. Les gens ont commencé à se réveiller. En 2010, on prenait tout juste la mesure du changement climatique et de son importance, mais la plupart des gens n’y connaissaient pas grand-chose. Aujourd’hui, nous le comprenons mieux. Malheureusement, entre-temps,
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