le parcours inspirant de la Guadeloupéenne Laura Cassin, 1ère vice-présidente de l’Université des Antilles

Le pouvoir d’agir des femmes dans le monde fermé de l’enseignement supérieur, c’est le thème abordé pour la journée internationale des droits des femmes à l’Université des Antilles (UA). L’occasion de rencontrer Laura Cassin, 1ère vice-présidente de l’UA dont le parcours a été souvent semé d’embûches mais qui a su tracer son chemin, dans le marigot politique, jusqu’au conseil d’administration de l’université.

« Au départ il faut faire preuve d’audace. » Laura Cassin, 42 ans, en a fait preuve. Elle a osé se présenter au Conseil d’administration de l’Université des Antilles (UA). Scientifique de formation, elle est devenue la première femme directrice de cabinet. C’était à l’époque d’Eustase Janky, l’ancien président de l’UA. Puis elle s’est « autorisée » à franchir le pas, en pionnière, pour être aujourd’hui la 1ère vice-présidente du conseil d’administration de l’Université des Antilles. Un parcours sans fautes mais non sans difficultés. 

Laura Cassin, 1ère vice-présidente de l’Université des Antilles



©Christelle Théophile et Jean-Marie-Mavounzy – Guadeloupe la 1ère

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, l’Université des Antilles a choisi de donner la parole à des femmes qui ont ou ont eu le(s) pouvoir(s) d’agir. Laura Cassin mais également la rectrice Christine Gangloff-Ziegler ou encore l’ancienne ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2021 à 2022, Frédérique Vidal. Elle est l’invitée d’Eric Rayapin ce vendredi soir à 19h30 sur Guadeloupe la 1ère.


41% de femmes parmi les enseignants-chercheurs à l’UA


Le discours de Laura Cassin fait écho dans l’amphithéâtre. Sur 289 enseignants-chercheurs, l’Université des Antilles compte 41% de femmes. Elle fait figure de bonne élève quand on sait que la France compte 30% de femmes chercheuses toutes disciplines confondues.

Des parcours inspirants pour des toutes jeunes femmes également présentes lors de cette manifestation comme Aïcha Loial, docteure en physiologie et biologie et lauréate du Prix du public national Ma thèse en 180 secondes 2024. Pour elle, l’importance, ce n’est pas « être juste une femme », mais « une personne capable » de faire de grandes choses et de prendre des responsabilités, loin du « syndrome de l’imposteur ».

Aïcha Loial, lauréate du Prix public national Ma thèse en 180 secondes 2024



©Christelle Théophile et Jean-Marie Mavounzy – Guadeloupe la 1ère

Inspirer pour libérer des ambitions, peut être le vecteur d’un véritable changement avec de nouveaux parcours d’excellence, à l’image de celui d’Aïcha. 


Journée Internationale des droits des femmes : pouvoir(s) d’agir à l’UA.



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