Culminant à un peu plus de 160 mètres au dessus de la mer, le phare de la Caravelle guide depuis 1861 les navires venant de l’Atlantique à destination de la Martinique. Exposé aux vents et aux embruns de l’océan, l’édifice est mis à rude épreuve par les éléments naturels.
En mai et juin, il a ainsi fait l’objet d’une vaste opération visant à moderniser ses installations, tout en préservant son authenticité. L’un des principaux changements a été le remplacement de l’ancienne cuve à mercure, utilisée depuis son origine pour supporter le système d’optique rotatif, par un système moderne de roulement sur bain d’huile. Ce choix, vertueux et plus écologique, permet désormais d’éviter tout risque de pollution en cas de tremblement de terre ou de cyclone.
Rénovation extérieure
L’extérieur de la bâtisse de 14 mètres de haut a aussi fait l’objet de travaux. L’ancienne clôture a été remplacée par un nouvel enclos en bois réalisé en 2023. La façade du phare a fait l’objet d’une rénovation complète grâce à une campagne de peinture réalisée par des cordistes. Cette opération minutieuse lui a redonné son éclat d’origine, tout en le protégeant durablement des intempéries.
Le phare de la Caravelle, est l’un des quatre phares de la Martinique avec celui du Prêcheur, celui de la Pointe des Nègres et celui de l’Îlet Cabrit.C’est la direction de la Mer qui assure l’entretien régulier de ces dispositifs de signalisation maritime.
Depuis 2013, le phare de la Caravelle est inscrit au registre des Monuments Historiques de la Martinique.
En plus de guider les marins,le phare abrite différentes antennes hertziennes, stations et sonde sismique au profit : des pompiers, du SAMU, du Parc Régional Naturel de La Martinique et de l’Observatoire Volcanologie et Sismologique de La Martinique de l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP).
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