Le phénomène des Dinks, ces couples sans enfants et fiers de l’être

La tendance n’est pas nouvelle, mais aujourd’hui ils se félicitent d’avoir un mode de vie plus libre sur les réseaux sociaux et leur choix de vie n’est pas du goût de tout le monde.


Publié



Mis à jour



Temps de lecture : 3 min

Le hashtag #DINKS sur les réseau sociaux prend de l'ampleur. Photo d'illustration. (KLAUS VEDFELT / DIGITAL VISION / GETTY IMAGES)

« Pourquoi les Dinks, les jeunes adultes heureux sans enfants sont la cible de critiques ? » C’est le titre d’un article publié, lundi 8 janvier, par le site Courrier International qui revient longuement sur l’histoire de cet acronyme anglais, « Dink », pour Double Income no kids, c’est-à-dire en français : double salaire, sans enfants.

Les Dinks sont donc des couples, jeunes le plus souvent, sans enfant à charge et sans aucune intention d’en avoir. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, le concept ne date pas d’hier. En 1987 déjà un article du Los Angeles Times intitulé « Dinks, le nouveau surnom des baby-boomers » évoquait ce phénomène.

Aujourd’hui c’est sur les réseaux sociaux que les Dinks affichent leur bonheur. Le hashtag #DINK a ainsi été consulté 340 millions de fois sur TikTok. Les réseaux sociaux où les Dinks mettent en avant leur soif de liberté. Liberté de voyager, de profiter de leur jeunesse et de faire la grasse matinée, mais aussi parfois liberté de ne pas mettre d’enfant au monde dans un monde incertain, face au péril climatique.

Mais les Dinks sont souvent taxés d’être des égoïstes. Ils auraient, selon Elon Musk, père de 11 enfants dont le dernier s’appelle Techno Mechanicus, une « morale douteuse ». Les Dinks sont aussi confrontés à tous ceux qui leur répètent qu’un jour ils regretteront ce choix, et qu’ils passent à côté des plus grandes joies de la vie.

Un autre phénomène : les célibataires avec enfants

Pourtant des chercheurs de l’université de l’État du Michigan ont prouvé que les adultes plus âgés qui n’ont pas d’enfant n’éprouvent pas plus de regrets que les parents plus âgés. Ces derniers étant même légèrement plus susceptibles de vouloir changer quelque chose dans leur vie.

Mais si le phénomène Dink est encore difficile à quantifier, un autre pourrait s’imposer, celui des « Single Income with kids » : un seul salaire avec enfants. En effet, selon une étude de l’INSEE, publiée mardi 9 janvier, la vraie tendance qui se dessine est celle de l’explosion du nombre de personnes célibataires du fait de la très forte augmentation des séparations. Les chiffres sont spectaculaires. En 2008, 20% des Français vivaient seuls, ils étaient 23% en 2018 et ils devraient être 30% en 2050.


Crédit: Lien source

Les commentaires sont fermés.