Libreville (© 2024 Afriquinfos)- Le Gouvernement gabonais de transition se dit ‘’surpris’’, en réaction à la récente sortie des avocats de la famille Bongo portant sur une grève de faim entamée par Ali Bongo et ses deux jeunes fils et dit se réserver «le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères».
«Les propos des avocats de la famille de M. Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien », a déploré la ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, Laurence Ndong, dans un communiqué lu sur le plateau de la télévision nationale gabonaise, affirmant que Sylvia Bongo et Noureddin Bongo – l’épouse et le fils d’Ali Bongo actuellement en prison – reçoivent leurs avocats et qu’Ali Bongo lui-même reçoit les membres de sa famille.
«Nous sommes surpris d’apprendre, par voie de presse, que l’ancien président Ali Bongo Ondimba a décidé d’entamer une grève de la faim alors qu’il est traité avec dignité », a déclaré Laurence Ndong, précisant que : ‘’ Ses médecins traitants sont à sa disposition, sa mère et les autres membres de sa famille lui rendent visite régulièrement. Il y a quelques jours, à sa résidence, l’anniversaire de Pascaline Bongo Ondimba, sa sœur aînée, a été célébré en présence de plusieurs membres de la famille. Ces informations permettent donc d’affirmer que les propos des avocats de la famille de M. Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien. Nous rappelons que l’ancien président peut quitter le territoire national à sa convenance».
«Le Gouvernement de la République se réserve donc le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères, portant atteinte à l’image du Gabon», a conclu la ministre
Selon les avocats qui indiquent également qu’une plainte a été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, leurs victimes mènent la grève de la faim pour protester contre la « séquestration » et les « actes de torture » dont plusieurs membres de leur famille seraient victimes.
Ali Bongo Ondimba, fils de l’ancien président Omar Bongo Ondimba (1967-2009), avait été renversé par un coup d’État le 30 août 2023, jour durant lequel le Centre gabonais des élections (CGE) avait annoncé à la télévision sa victoire avec 64,27% des suffrages lors des élections générales du 26 août 2023. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema, leader du putsch, avait ensuite été proclamé président de transition deux jours après ce coup d’État.
Le fils de l’ancien préside Omar Bongo Ondimba, Ali Bongo Ondimba, a été renversé par un coup d’État le 30 août 2023, après que le Centre gabonais des élections (CGE) ait annoncé à la télévision sa victoire avec 64,27% des voix lors des élections générales du 26 août 2023. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema, chef du coup d’État, a ensuite été déclaré président de transition deux jours après ces événements.
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