« Le préalable demeure absolument le retrait du texte », assène Marcellin Nadeau, député NUPES de Martinique
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Emmanuel Macron a annoncé son départ pour la Nouvelle-Calédonie, dans la soirée du mardi 21 mai. Réaction, dans le 11/13 info, de Marcellin Nadeau, député NUPES de Martinique.
« Il a fallu attendre longtemps pour que la décision de faire remonter le dossier calédonien à un niveau supérieur à celui de Monsieur Darmanin. (…) On va dire tant mieux », observe Marcellin Nadeau, député NUPES de Martinique, qui émet quelques réserves. « Je ne suis pas persuadé que ce déplacement d’Emmanuel Macron est de nature à régler le problème calédonien, s’il ne respecte pas le préalable que nous avons posé, (…) c’est-à-dire le retrait absolument du projet de loi constitutionnel, pour permettre que le dialogue soit renoué », ajoute-t-il.
S’il salue « la mission de conciliation », le député insiste : « le préalable demeure absolument le retrait du texte », d’autant que la situation est « loin du retour à la normale ». « Il faut absolument qu’il y ait cette mission, cette mission, nous l’avons demandée, poursuit-il. La plupart de ceux qui étaient opposés à la démarche du gouvernement demandaient trois choses : le retrait du texte, (…) le fait que le dossier remonte au niveau du Premier ministre ou pourquoi pas du président de la République, et troisièmement qu’il y ait une mission de conciliation ». Le principe de la mission étant posé, reste donc désormais « le préalable fondamental », conclut Marcellin Nadeau
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