Le président du CNC Dominique Boutonnat condamné à trois ans de prison dont un ferme pour agression sexuelle
Il était jusqu’à aujourd’hui l’un des hommes les plus puissants du cinéma et de l’audiovisuel français, président depuis 2019 du CNC, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), institution unique au monde. Dominique Boutonnat, le Président du CNC, a été condamné cet après-midi par le tribunal correctionnel de Nanterre à trois ans de prison, dont un an ferme, pour avoir agressé sexuellement son filleul** en août 2020. Le tribunal a considéré la « version du plaignant plus crédible » que celle du patron du CNC. Un jugement plus dur que les réquisitions prononcées lors du procès le 14 juin dernier. Dominique Boutonnat a annoncé sa démission du CNC. Nommé par Emmanuel Macron, il était considéré par beaucoup dans le milieu de l’audiovisuel comme indéboulonnable, intouchable malgré une réputation sulfureuse. Cette condamnation et cette démission résonnent comme une onde de choc.
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C’est tout le secteur culturel qui est ébullition pour une autre raison : les élections législatives anticipées et la perspective d’une victoire du Rassemblement national qui laisserait entrevoir pour certain une « contre révolution culturelle ». La campagne électoral du premier tour prend fin ce soir pour les candidats et leurs partis. Mais les mobilisations sont susceptibles de continuer. Exemple à Avignon, alors que le festival démarre demain. Son directeur Tiago Rodrigues rappelle son opposition au RN et appelle même à voter pour je cite « un parti progressiste ». C’est le mot d’ordre qui sera répété demain à l’occasion d’une mobilisation devant le Palais des Papes.
La campagne se termine également via les tribunaux. On notera pas exemple la justice est saisi en référé par La France Insoumise contre Renaissance pour « diffusion de fausses informations » après le lancement d’un simulateur de retraites qui serait béta sur le programme de Nouveau Front populaire mais mensonger selon LFI.
Les démocrates dans la tourmente après le débat d’hier soir. Joe Biden n’a pas été à la hauteur des attentes face à un Trump qui a pu dérouler ses mensonges sans être contredit. Le président américain a semblé plus affaibli que jamais, cherchant ses mots et ne finissant pas ses phrases. Qu’en ont pensé les Américains ? Paroles d’électeurs démocrates à Washington.
Première victoire législative pour le président argentin Javier Milei. Après six mois d’allers et venues parlementaires, la loi de dérégulation de l’économie proposée par l’exécutif a finalement été approuvée. Réforme du travail, privatisations, baisse de l’impôt aux grandes fortunes. Le vote de ces mesures a provoqué de l’euphorie au gouvernement et de l’inquiétude chez les Argentins.
Les vols de drones militaires américains en mer Noire accroissent « le risque de confrontation directe » entre la Russie et l’Otan, a dénoncé aujourd’hui le ministère russe de la Défense, promettant de préparer une réplique, en plein conflit ukrainien. « Ces vols multiplient la probabilité d’incidents dans l’espace aérien avec les avions des forces russes »… a indiqué le ministère dans un communiqué. « Les pays de l’Otan en seraient responsables », a-t-il mis en garde. Moscou accuse les Américains d’aider directement l’Ukraine à bombarder ses positions.
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