Le président du Bénin dit non à un 3e mandat et surveille son successeur. Entre crise régionale et trahison, quel avenir pour le pays en 2026 ? Suspense !
Et si un président décidait de respecter la Constitution au pied de la lettre, dans un continent où les prolongations de mandats sont presque une tradition ? Au Bénin, une déclaration récente fait vibrer l’échiquier politique : le chef de l’État, au pouvoir depuis 2016, a martelé qu’il ne briguera pas de troisième mandat en 2026. Une annonce qui, loin de calmer les esprits, soulève une question brûlante : qui prendra les rênes d’un pays aux réformes ambitieuses, mais aussi aux tensions palpables ? Entre trahisons internes et défis régionaux, le décor est planté pour une succession sous haute surveillance.
Un Engagement Constitutionnel Inflexible
Dans une interview accordée à un média africain de renom, le président béninois a réaffirmé sa position sans détour. « Je ne serai pas candidat, point final », aurait-il déclaré, visiblement agacé par les spéculations persistantes. Cette fermeté n’est pas anodine : il a lui-même contribué à verrouiller la Constitution pour limiter à **deux mandats maximum** la durée au pouvoir d’un président. Une décision qui tranche avec certains voisins où les textes fondamentaux sont parfois révisés pour convenance personnelle.
Arrivé à la tête du pays en 2016, il bouclera son second mandat en 2026. Dix années de réformes économiques et institutionnelles qui ont marqué le Bénin, mais qui pourraient être menacées si son successeur décidait de tout détricoter. Un risque qu’il refuse de courir, promettant de rester « attentif » à celui ou celle qui lui succédera.
Une Succession Sous Tension
La question de la relève a pris une tournure dramatique ces derniers mois. En septembre 2024, un proche du président, ainsi qu’un ancien ministre, ont été arrêtés pour une supposée tentative de coup d’État. Condamnés à **20 ans de prison** en janvier 2025 pour « complot contre l’État », ces deux figures ont secoué l’entourage du chef de l’État. « Une tragédie intime », a-t-il confié, laissant entrevoir une blessure personnelle autant que politique.
J’ai vécu cette trahison comme un drame, un choc profond.
– Une source proche du président
Ce scandale a ravivé les spéculations sur la succession. Qui pour préserver l’héritage de ces dix années ? Le président insiste : son successeur devra être un garant de la stabilité et des avancées réalisées, quelqu’un qui ne cédera pas à la tentation de tout remettre en question. Une exigence qui pourrait bien façonner les prochains mois de la vie politique béninoise.
Un Contexte Régional Explosif
Si la politique interne monopolise les débats, les défis extérieurs ne sont pas en reste. Le Bénin fait face à une menace croissante : les violences jihadistes qui débordent depuis le Sahel. Les relations avec le Niger et le Burkina Faso, deux voisins dirigés par des juntes militaires, se sont nettement dégradées. « Nous tendons la main, mais aucune réponse ne vient », déplore une voix officielle. Une absence de coopération qui complique la lutte contre des groupes armés opérant à la frontière nord.
Ces groupes profitent de zones laissées à l’abandon par les forces de sécurité voisines pour s’organiser et lancer des attaques massives. Une situation qui met l’armée béninoise sous pression, obligée de défendre un territoire vulnérable sans appui régional. Un défi colossal pour le prochain dirigeant.
Des Accusations de Bases Étrangères
Les tensions avec le Niger et le Burkina Faso ne se limitent pas au silence radio. Les deux pays accusent le Bénin d’héberger des bases militaires étrangères visant à les déstabiliser. Une allégation fermement démentie par les autorités béninoises : « S’il y avait quoi que ce soit, cela se saurait. Rien de tel n’existe ici. » Une défense qui cherche à apaiser, mais qui n’efface pas les soupçons mutuels.
Ce climat de méfiance illustre la complexité des relations dans la région. Entre souverainisme affiché par les juntes sahéliennes et pragmatisme béninois, le fossé semble se creuser. Une équation diplomatique que le futur président devra résoudre.
Quel Profil pour le Prochain Président ?
Face à ces enjeux, le président actuel ne cache pas son intention d’influencer, du moins indirectement, le choix de son successeur. « Ce sera mon président, celui de ma famille et de mon pays », a-t-il souligné, insistant sur l’importance d’une transition réussie. Mais à quoi ressemble le candidat idéal dans son esprit ?
- Un défenseur des réformes économiques et institutionnelles menées depuis 2016.
- Un leader capable de maintenir la stabilité face aux tensions internes.
- Une figure apte à renouer le dialogue avec les voisins sahéliens.
- Un stratège pour contrer la menace terroriste au nord.
Reste à savoir si un tel profil émergera d’ici 2026. Les mois à venir promettent des joutes politiques intenses, avec des alliances qui se feront et se déferont dans l’ombre.
Un Héritage à Préserver
Les dix années de gouvernance ont transformé le Bénin à bien des égards. Modernisation des infrastructures, renforcement des institutions, essor économique : autant de chantiers qui ont marqué cette décennie. Mais ces acquis sont fragiles, et le président le sait. Laisser le pouvoir, c’est aussi accepter de voir son œuvre jugée, prolongée ou démantelée.
Réforme | Impact | Risque |
Limitation des mandats | Renforce la démocratie | Contournement futur |
Infrastructures | Développement économique | Abandon des projets |
Ce tableau n’est qu’un aperçu des enjeux. Chaque ligne représente un défi pour le prochain locataire du palais présidentiel. Une chose est sûre : il ou elle héritera d’un pays en pleine mutation, mais aussi en proie à des incertitudes.
Un Avenir Incertain
À l’approche de 2026, le Bénin se trouve à un carrefour. Entre la consolidation des acquis et les menaces extérieures, le prochain président aura fort à faire. La déclaration du chef de l’État actuel, loin de clore le débat, ouvre une période de conjectures et de manœuvres. Qui saura s’imposer dans ce jeu de pouvoir ?
Pour l’heure, le président observe, prêt à peser de tout son poids dans l’ombre. Une chose est certaine : la transition ne sera pas un long fleuve tranquille. Et vous, que pensez-vous de cette succession sous haute tension ?
Crédit: Lien source