Publié le 13 mars 2025 à 10h00
Le printemps mettra en scène des montagnes russes en ce qui concerne les températures printanières au Nouveau-Brunswick. Prévision.
En bref :
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Températures en montagnes russes;
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Finale spectaculaire en mai;
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Mars et avril : précipitations plus abondantes;
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Inondations printanières : risque modéré.
Montagnes russes
Les météorologues de MétéoMédia anticipent un printemps en dents de scie au Nouveau-Brunswick. Des poussées de douceur aux descentes de froid, l’ensemble de la saison 2025 présentera des températures près des normales. Toutefois, une finale spectaculaire risque de faire plaisir alors que mai mettra en scène une transition vers l’été en accéléré.
« On ne prévoit pas de grandes anomalies de température, affirme André Monette, chef de la météorologie. Le printemps risque de prendre fin avec une moyenne légèrement au-dessus des normales. Dans le palmarès des saisons printanières, l’édition 2025 va se situer dans la moyenne. Toutefois, mai sera plus chaud par rapport à la normale. »
Le froid et l’altitude
La lutte des masses d’air représente toujours un enjeu déterminant pour les saisons de transition, soit le printemps et l’automne. De fait, le scénario de l’équilibre entre le froid et la douceur est privilégié par les météorologues de MétéoMédia pour l’ensemble du trimestre. Toutefois, une variable risque de jouer les trouble-fêtes : les soubresauts du vortex polaire. En mars et en avril, la situation en haute altitude dictera en partie la persistance des descentes de froid dans l’est du pays et en Ontario. Une progression en montagnes russes semble plausible au moment d’écrire ces lignes.
« Le réchauffement stratosphérique peut permettre au vortex polaire de glisser vers nos régions, explique André Monette. Il peut aussi le dissoudre et en atténuer les effets. Les descentes de froid en mars et en avril n’auront pas un impact majeur dans ce dernier scénario, mais risquent d’être dures pour le moral. »
« Le scénario en haute atmosphère laisse entrevoir des signes de perturbation plutôt inusités, précise Réjean Ouimet, météorologue. Ce qui signifie un passage à vide du printemps avec du froid inhabituel vers le mois d’avril. Les impressions de progrès vers la belle saison à la faveur de poussées de chaleur au cours des prochaines semaines seront remises en question. »
Pour consulter l’article publiée par The Weather Network en anglais, cliquez ici.
Le meilleur pour la fin
Février a été particulièrement généreux en ce qui concerne la neige. Cette situation pourrait laisser craindre le pire pour la saison des inondations au Nouveau-Brunswick. Toutefois, il y a une bonne nouvelle : ce couvert neigeux est caractérisé par une teneur en eau plus faible. Ceci s’explique par le fait que les températures sont demeurées froides. Il y a eu peu de pluie et de pluie verglaçante.
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