« Le printemps nantais des sports de balle » par Clémentine Blondet

Une chronique en partenariat avec  L’Equipe.

Nous accueillons aujourd’hui Clémentine Blondet du journal « L’Equipe » qui nous parle de la belle émulation des sports de balle nantais.

Clémentine Blondet nous parle aujourd’hui de la belle émulation des sports de balle nantais.

Oui, les amateurs de musique classique connaissent Nantes pour sa folle journée. Depuis, c’est comme si ces concerts nantaises se poursuivaient, en ayant quitté les salles de concert pour les enceintes sportives. Ceux qui nous écoutent et qui feuillettent aussi régulièrement l’Equipe ont pu remarquer que les clubs de la ville de Loire Atlantique revenaient régulièrement au fil des pages. On y trouve toujours, bien sûr, le FC Nantes, huit fois champion de France de foot même si l’actuel 14e de Ligue 1 brille moins que par le passé.

Mais les Canaris ne sont plus les seuls Nantais à faire l’actualité. Les Corsaires ont remporté le week-end dernier le championnat de deuxième division de hockey sur glace. Et cette semaine, les Nantais se relaient : les handballeurs du HBC se sont d’abord offert le week-end dernier une deuxième Coupe de France d’affilée en écœurant le PSG et ont maintenu mardi leur chances d’un Final four européen en faisant match nul face à Berlin. Puis les volleyeuses, en finale du Championnat de France face à Levallois, qui peuvent encore espérer être titrées ce soir si elles inversent la tendance.

A utant de clubs nantais dans la lumière, s’agit-il d’une coïncidence ?

Pas vraiment. Particulièrement pour les clubs de handball et de volley féminin, qui portent le même nom depuis 2021 : les Neptunes, en hommage à la devise de la ville : « Neptune favorise ceux qui osent ». Et le dieu romain de la mer semble en effet accorder ses faveurs à ce projet original. Au-delà de partager leur salle (Mangin-Beaulieu), handballeuses et volleyeuses sont chapeautées par la même holding, un groupe immobilier qui a investi : avec 4,1 millions d’euros, le hand est le troisième budget de son championnat, le volley le deuxième avec 2,2 millions d’euros. L’événementiel, l’administratif, la communication et le médical ont été mutualisés, les structures professionnalisées. « Je n’ai jamais vu un club qui mette autant les femmes en avant » ont répété cette saison Amandine Giardino, la volleyeuse capitaine de Nantes et Tamare Horacek, son homologue du handball.

M ais la synergie entre les clubs nantais ne se résume pas à ces Neptunes ?

Exactement, Christelle. C’est ensemble que les Neptunes version volley et le club masculin de Nantes-Rezé ont été honorés la semaine dernière à l’hôtel de ville de Nantes après avoir tous les deux remporté la Coupe de France fin mars à Paris. Thierry Rose, président du club de volley masculin assurait à cette occasion que les deux clubs avaient plus qu’une ligne de palmarès en commun et que leur bonne entente créait « une vraie émulation au niveau sportif. »

La cité des Ducs peut se permettre une telle densité de clubs de haut-niveau – on n’a pas encore cité le Nantes Basket Hermines, le club de basket masculin actuel 13e de pro B car elle possède les infrastructures idoines : 5 400 places pour le Palais des sports de Beaulieu, 4 200 places pour la Salle sportive métropolitaine à Rezé, 2 400 places pour Mangin-Beaulieu. Les dirigeants de l’agglomération répètent depuis plusieurs années sa volonté de s’appuyer sur le sport et la culture pour rayonner et bénéficier des retombées économiques, que ce soit en soutenant le sport de haut-niveau ou les grands évènements culturels comme la Folle journée, on y revient. Et Nantes pourrait bien faire vivre dans les années qui viennent aux amateurs de sport de nouvelles folles soirées.

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.