L’Autorité de régulation des postes et des télécommunications de Guinée (ARPT) lance un avertissement aux utilisateurs illégaux du service Internet par satellite Starlink sur le territoire national.

Dans une nouvelle mise en garde, l’Autorité de régulation des télécoms rappelle aux contrevenants les sanctions pénales associées. A l’évidence, elle n’est pas assez dissuasive.

Dans un communiqué daté du 3 avril, elle indique qu’est punie d’une peine d’emprisonnement allant d’un an à cinq ans et d’une amende de 11.650 à 116.500 dollars «toute personne (physique ou morale) qui installe ou exploite un réseau indépendant de télécommunications/TIC, sans autorisation.»

Cette sortie du régulateur fait suite à une opération de contrôle qui a révélé des activités commerciales et d’exploitation informelles de terminaux de Starlink. Le regain d’intérêt des populations pour Starlink intervient alors que la Guinée est sortie en février dernier de trois mois de restriction de l’accès à l’Internet mobile et aux réseaux sociaux par le gouvernement. Cela aurait affecté environ 7 millions de personnes.

Bien que Starlink constitue une alternative pour répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit, la société américaine n’a pas encore obtenu l’agrément de Conakry pour opérer dans le pays. Sur son site Internet, la société a prévu le lancement commercial de ses activités en Guinée pour 2025.