Au Soudan, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme s’inquiète des informations faisant état d’exécutions sommaires de civils à Khartoum. Fin mars, l’armée soudanaise a repris le contrôle de la capitale, dont une partie était aux mains des Forces de soutien rapide (FSR), depuis près de deux ans. Et depuis des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des civils – soupçonnés d’avoir collaboré avec les FSR – exécutés par l’armée. Témoignage d’une habitante, elle, soulagée par le revers des paramilitaires.
Depuis janvier, l’armée soudanaise n’a cessé de gagner du terrain dans Khartoum. En février, elle a investi le quartier Nord de Barhi, contrôlé par les paramilitaires depuis le début de la guerre au Soudan, le 15 avril 2023. Il y a deux semaines, elle s’est emparée du palais présidentiel dans le centre de Khartoum, puis de sites-clés : l’aéroport de Khartoum, le complexe militaro-industriel de Yarmuk, et les quartiers sud et est de la capitale, délogeant les paramilitaires qui ont battu en retraite via le pont de Jebel Aulia, au sud de la capitale.
« Le jour où ils sont partis, je suis sortie pour fêter ça »
Dans un communiqué, les Forces de soutien rapide ont minimisé cette défaite, indiquant qu’il s’agit d’un redéploiement de ces troupes. Mais la perte de Khartoum est un coup dur pour les paramilitaires, qui se sont fait déloger de Wad Madani, la capitale de l’État d’al-Jezira, il y a quelques mois.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk s’est dit le 3 avril « horrifié » par les nombreuses exécutions extrajudiciaires de civils à Khartoum.
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