le RN en tête devant la gauche, Ensemble résiste

⇒ 21H45 [ANALYSE] « Front populaire », « front républicain », « arc républicain » : késako ?

Plusieurs dénominations peuvent prêter à confusion. Le Nouveau Front populaire est le nom de l’union de la gauche à ces élections législatives. Il succède à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) de 2022 et fait référence au Front populaire de 1936, avec Léon Blum président du Conseil (équivalent du premier ministre).

La notion de « front républicain » désigne le désistement réciproque de toutes les autres forces politiques pour faire barrage à l’extrême droite.

Enfin, apparue durant cette campagne, la notion d’« arc républicain » renvoie à l’ambition macroniste de former une nouvelle majorité centrale réunissant le centre, la droite et la gauche modérées, contre en même temps le RN et LFI.

⇒ [CARTE] Les premiers résultats dans votre ville

Retrouvez les résultats du vote, commune par commune, grâce à notre carte interactive.

⇒ 21H38 [MAJORITÉ] Les candidats Ensemble se retireront « au cas par cas », selon Aurore Bergé

Aurore Bergé explique que les candidats d’Ensemble pour la République se retireront « au cas par cas » en cas de triangulaire si le candidat mieux placé appartient à la gauche « républicaine », en excluant donc certains candidats LFI.

⇒ 21H33 [ÉCOLOGISTES] Marine Tondelier appelle à « un nouveau front républicain »

La cheffe des Écologistes Marine Tondelier a appelé à la « construction d’un nouveau front républicain » au second tour des élections législatives, interpellant directement le camp d’Emmanuel Macron.

« Il serait incompréhensible que certains continuent à ne pas faire la différence entre la gauche et l’extrême droite », a-t-elle déclaré, appelant les « responsables politiques centristes » au « désistement si vous êtes troisièmes dans les triangulaires, et si vous n’êtes pas qualifiés au second tour, appel à voter pour un candidat qui défende les valeurs républicaines ».

⇒ 21H28 [RÉACTION] « Le danger qui guette notre pays aujourd’hui, c’est l’extrême gauche », estime François-Xavier Bellamy (LR)

Le député européen François-Xavier Bellamy a remercié les Français pour leur vote. « La droite n’a pas disparu. 10 % des Français ont choisi LR », s’est-il félicité, remarquant que ce score était supérieur à celui des élections européennes.

Il a rejeté toute consigne de vote. « Nous croyons à la conscience des Français », a-t-il affirmé. « Le danger qui guette notre pays aujourd’hui, c’est l’extrême gauche », a encore assuré François-Xavier Bellamy.

⇒ 21H23 [DÉCLARATION] Manuel Bompard dénonce ceux qui mettent sur le même plan RN et LFI

Placer sur le même plan le Rassemblement national (RN) ou La France insoumise (LFI) est « inacceptable et insupportable », a dénoncé mercredi l’actuel coordinateur de LFI, Manuel Bompard. « Mettre sur le même plan le Rassemblement national ou La France insoumise est une mécanique inacceptable et insupportable et elle doit s’arrêter immédiatement pour qu’on puisse enfin avoir une campagne qui permette de confronter nos différentes propositions politiques », a-t-il déclaré sur BFMTV.

Quelques minutes plus tôt, l’ancien premier ministre Édouard Philippe avait annoncé que les candidats Horizons arrivés en troisième position se retireraient pour éviter l’élection de députés RN ou LFI.

⇒ 21H20 [RÉACTION] Ciotti appelle LR à suivre « le chemin de l’unité » qu’il a « ouvert »

Éric Ciotti, le président controversé des Républicains, a « remercié les Français pour leur mobilisation et leur vote » et salué un « immense succès ». « Par leur vote, ils ouvrent un nouveau chemin d’espérance sur lequel nous pouvons redresser notre pays et lui redonner un avenir digne de son glorieux passé et de son peuple valeureux », a-t-il lancé, se félicitant d’une « union historique a mis fin à des années d’immobilisme qui reléguait la droite dans le rôle de spectateur impuissant du déclin français ».

Critiquant la « compromission de la gauche avec l’extrême gauche », un « terrifiant danger », il a appelé « l’ensemble des Républicains à suivre le chemin de l’unité qu’il a ouvert ». « Les Républicains doivent participer à la victoire de la droite tout entière », a-t-il répété, appelant « toutes les femmes et tous les hommes de droite à le rejoindre ». « La menace est trop grave. Le danger est trop proche. Et la France est trop grande », a conclu Éric Ciotti.

⇒ 21H15 [RÉSULTATS]Le pari perdu d’Emmanuel Macron

Arrivée loin derrière le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire au premier tour des législatives, selon les premières estimations, la coalition Ensemble pour la République enregistre une défaite majeure. Il s’agit du deuxième échec cinglant du camp présidentiel en trois semaines, après le score de 14,6 % obtenu par la liste de Valérie Hayer aux élections européennes.

Législatives 2024 : Emmanuel Macron, le pari perdu de la dissolution

Après avoir « pris son risque » le 9 juin en choisissant de dissoudre l’Assemblée nationale, le chef de l’exécutif pourrait se retrouver piégé dans une cohabitation à l’issue du second tour, le 7 juillet. Après l’annonce des résultats du premier tour, Emmanuel Macron a appelé à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain » face au Rassemblement national.

⇒ 21H10 [COMMUNIQUÉ] Sous certaines conditions, la coalition présidentielle appelle ses candidats arrivés 3e à se désister face au RN

Dans un communiqué, Ensemble pour la République annonce qu’elle appelle ses candidats arrivés en 3e position à se désister « au profit des candidats en mesure de battre le Rassemblement national et avec qui nous partageons l’essentiel : les valeurs de la République ». La coalition présidentielle n’a cependant pas précisé si cela comprenait les candidats de La France insoumise.

« Compte tenu des résultats du premier tour, l’alliance Nouveau Front Populaire n’est pas en mesure de l’emporter le 7 juillet et ne pourra pas gouverner le pays, seule et sous sa forme actuelle », a ajouté Ensemble. « Face à la menace d’une victoire de l’extrême droite, nous appelons toutes les formations politiques à agir en responsabilité et faire de même », est-il écrit dans le communiqué. Ensemble estime que « tout » dans le projet du RN, « ses valeurs, son Histoire, en font une menace inacceptable contre laquelle nous devons nous battre ».

⇒ 21H07 [ANALYSE] Une gauche stable en alternative à l’extrême droite

Pari perdu pour le Nouveau Front populaire (29 %), qui est devancé par le Rassemblement national (34 %) selon les estimations Ifop pour TF1-LCI. Au-delà du symbole de la première place, le bilan est en demi-teinte pour la gauche. Pas de dynamique électorale, puisque celle-ci reste stable par rapport aux scrutins précédents, autour de 30 %. L’affirmation, en revanche, de sa place d’alternative à l’extrême droite, loin devant le centre et la droite. Cette réussite stratégique dissimule toutefois de profondes divergences idéologiques en cas de victoire.

⇒ 21H03 [PCF] Fabien Roussel éliminé dès le 1er tour par le candidat RN

Fabien Roussel (le secrétaire national du PCF) a annoncé dimanche soir sur LCP être éliminé dès le premier tour par le candidat RN dans la 20e circonscription du Nord, se disant « battu mais pas abattu ».

« Beaucoup d’entre vous vont être déçus et par les résultats nationaux et aussi les résultats dans cette circonscription où, comme dans beaucoup de circonscriptions de notre département, le candidat du Rassemblement national l’emporte dès le premier tour en réalisant 50,3 % des voix », a-t-il déclaré.

⇒ 21H00 : [RÉCAP’] Ce qu’il faut retenir à 21 heures

Le Rassemblement national est arrivé largement en tête, avec 34,2 % des voix, devant le Nouveau Front populaire (29,1 %) et le camp d’Emmanuel Macron (21,5 %). Les premières projections en sièges, à prendre avec précaution, envisagent pour le RN et ses alliés une forte majorité relative, voire une majorité absolue à l’issue du deuxième tour dimanche prochain.

► Les premiers résultats par circonscription commencent à tomber. Le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel a annoncé être éliminé dès le 1er tour, battu par le candidat RN. François Hollande est lui en tête du premier tour dans son fief de Corrèze, comme Laurent Wauquiez dans sa circonscription de Haute-Loire.

► Tandis que Les Républicains ont refusé de donner une consigne de vote en cas de duel NFP-RN, Jean-Luc Mélenchon a annoncé qu’il retirerait les candidatures dans les circonscriptions où LFI est arrivée en troisième position et où le RN est en tête. La ministre chargée de l’égalité femmes-hommes Aurore Bergé n’a pas souhaité de désistement automatique.

⇒ 20H58 [RÉACTION] Édouard Philippe appelle les candidats Horizons arrivés 3e à se retirer pour éviter l’élection de députés RN ou LFI

Édouard Philippe a estimé dimanche soir qu’« aucune voix » ne devait « se porter sur les candidats du Rassemblement national, ni sur ceux de la France insoumise ».

« En cohérence avec cette position, je proposerai aux candidats Horizons arrivés troisièmes, qui pourraient, par leur présence au second tour, sans espoir de victoire, favoriser l’élection d’un candidat des extrêmes, de se retirer au profit des candidats, des partis avec lesquels nous partageons les mêmes exigences démocratiques et républicaines ».

⇒ 20H54 [ANALYSE] Combien y aura-t-il effectivement de triangulaires ?

Les résultats du premier tour permettent de connaître le nombre de triangulaires possibles, mais pas celui du nombre réel de triangulaires au second tour, dimanche 7 juillet. Depuis 20 heures, c’est tout l’objet des tractations et des appels à « faire barrage » ou à former un « front républicain ». Les élections législatives se déroulant dans 577 circonscriptions, les cas de figure sont nombreux : duels ou triangulaires, impliquant l’extrême droite, la gauche, le centre ou la droite. Les candidats ont jusqu’à mardi 18 heures pour se maintenir ou se retirer.

⇒ 20H50 [CORRÈZE] François Hollande en tête du 1er tour avec 37,7 %

L’ex-président François Hollande, revenu en politique sept ans après avoir quitté l’Élysée, a viré en tête du premier tour des législatives dans son fief de Corrèze avec 37,65 % des voix, selon des résultats quasi définitifs avec 99 % des bulletins dépouillés.

Candidat du Nouveau Front populaire dans la 1re circonscription, il a devancé la candidate Rassemblement national Maïtey Pougey, deuxième avec 30,86 % des voix, et pourrait faire face à une triangulaire en cas de maintien du député sortant Francis Dubois (Les Républicains), arrivé troisième avec 28,63 % des voix.

⇒ 20H45 [RÉACTION] « Les Français ont été au rendez-vous de leur responsabilité », déclare Jordan Bardella

« Ce dimanche 30 juin, le peuple français a répondu à l’appel des urnes. Aujourd’hui, les Français ont été au rdv de leur responsabilité, ils ont fait honneur à la démocratie et je tiens à les en remercier », a déclaré Jordan Bardella en préambule de sa prise de parole. « En portant les candidats du RN en tête, en leur permettant d’accéder au second tour dans une majorité de circonscription, ils ont fait naitre un espoir sans précédent dans le pays », a-t-il poursuivi, les appelant à se mobiliser « dans un ultime effort dimanche prochain » pour l’un des votes « les plus déterminants de toute l’histoire de la Ve République ».

« Dimanche prochain, j’entends être le premier ministre de tous les Français, à l’écoute de chacune et de chacun, respectueux des oppositions, ouvert au dialogue et soucieux de l’unité de la nation », affirme Jordan Bardella. « Dimanche prochain, la victoire est possible et l’alternance est à portée de main ».

⇒ 20H42 [ANALYSE] Le centre macroniste, grand perdant

Dissoudre l’Assemblée nationale était un pari risqué et audacieux pour Emmanuel Macron. Au regard des résultats du premier tour, il semble perdu : la troisième place à un peu plus de 20 % des suffrages exprimés. Le centre n’arrive en effet qu’en troisième place, loin derrière la gauche et l’extrême droite. Selon Ipsos, les macronistes retrouvent néanmoins des électeurs de gauche modérée qui avaient voté aux élections européennes pour Raphaël Glucksmann (Place publique-PS), rebutés aux législatives par le Nouveau Front populaire incluant LFI. Reste que le pari d’Emmanuel Macron va au-delà du premier tour : parvenir, après le second, à former une majorité centrale, sans RN ni LFI.

⇒ 20H40 [RÉACTION] Bayrou note un « vote sanction » et une menace

Les résultats des législatives constituent un « vote sanction » qui représente pour les Français une « menace », a regretté François Bayrou, proche allié du chef de l’État.

« C’est un vote assis sur un mécontentement de l’opinion, ce qui arrive souvent quand on est au pouvoir. Et c’est un vote sanction. Mais c’est un vote sanction qui présente pour beaucoup de Français une menace. Et c’est cette menace qu’il faut que l’on conjure, qu’on fasse reculer dans les huit jours qui viennent », avant le second tour des législatives, a-t-il déclaré sur TF1.

⇒ 20H35 [RÉACTION] LR ne donne aucune consigne de vote pour le second tour

Les Républicains (LR), qui auraient obtenu près de 10 % des voix au premier tour, ont appelé à voter pour leurs candidats qualifiés pour le second tour, refusant de donner de consigne de vote dans les autres cas.

« Là où nous ne sommes pas présents au second tour, considérant que les électeurs sont libres de leur choix, nous ne donnons pas de consigne nationale et laissons les Français s’exprimer en conscience », a indiqué la direction de LR dans un communiqué.

⇒ 20H30 [ESTIMATION] Une projection envisage une majorité absolue du RN à l’Assemblée

Les sondeurs donnent des projections différentes pour la répartition des sièges après le second tour de dimanche prochain.

L’institut Elabe estime ainsi le nombre de sièges qui reviendraient au RN et ses alliés entre 260 et 310, soit possiblement plus que la majorité absolue des 289 députés. Pour l’Ifop, le RN pourrait obtenir entre 240 et 270 sièges. Pour Ipsos, ce serait entre 230 et 280.

Le Nouveau Front Populaire est lui crédité de 180 à 200 sièges par l’Ifop, contre 125 à 165 pour Ipsos, et 115 à 145 selon Elabe. La majorité présidentielle obtiendrait elle de 60 à 120 sièges à l’Assemblée selon les différentes projections, et Les Républicains de 30 à 50.

⇒ 20H27 [RÉACTION] « Nous retirerons notre candidature » lors de triangulaire défavorable face au Rassemblement national, déclare Mélenchon

Qualifiant la « dissolution » de « précipitée », Jean-Luc Mélenchon a salué « un vote massif qui a déjoué le piège qui était tendu au pays ». Il a noté la « lourde et indiscutable défaite du président ». Se préparant à un « deuxième tour d’une exceptionnelle intensité », il a affirmé que « le pays devait choisir : va-t-il aggraver le pire de ses divisions ? ou bien va-t-il se rassembler pour ne former qu’un seul peuple ? » « Tel est le choix du 2e tour : ou le RN ou le NFP », a affirmé le leader Insoumis. « Il faut donner une majorité absolue au NFP car il est la seule alternative », a-t-il appelé.

Dans l’hypothèse où le RN serait arrivé en tête et que le Nouveau Front populaire serait en troisième position, le candidat se retirera « en toutes circonstances et dans n’importe quel cas que ce soit », a-t-il annoncé. « Notre consigne est simple, directe et claire : pas une voix, pas un siège de plus pour le RN (…). Toute votre énergie pour que le NFP permette de réaliser l’union populaire, celle de la France elle-même », a-t-il déclaré. Selon les premières projections, le NFP arrive en troisième position dans 105 circonscriptions.

⇒ 20H24 [ANALYSE] Un résultat historique pour le Rassemblement national

Le Rassemblement national obtient un score historique au premier tour avec près de 35 % des suffrages exprimés (estimation Ifop pour TF1-LCI). Après les législatives de 2022, ce score confirme que le RN acquiert une nouvelle dimension politique : l’extrême droite obtenait auparavant des scores plus élevés aux scrutins nationaux centrés sur une personnalité (présidentielles, européennes) et plus faibles aux scrutins localisés (législatives, sénatoriales, élections locales).

Dans un contexte de dynamique électorale et d’un vote traduisant de plus en plus d’adhésion aux idées lepénistes, la stratégie « Bardella premier ministre », copiée du « Jean-Luc Mélenchon premier ministre » de la gauche en 2022, a été gagnante.

⇒ 20H20 [RÉACTION] Pour Marine Le Pen, élue au 1er tour, « le bloc macroniste » est « pratiquement effacé »

« Les Français ont placé le RN et ses alliés en tête et ont pratiquement effacé le bloc de la majorité présidentielle », s’est réjouie Marine Le Pen, se félicitant de la forte participation aux élections qui témoigne, selon elle d’une « volonté de tourner la page » après un exercice de pouvoir « méprisant et corrosif ».

« Pour autant rien n’est gagné et le second tour sera déterminant », a jugé celle qui a été réélu députée dans le Pas-de-Calais dès le premier tour, pour « éviter que le pays ne tombe dans la Nupes 2 ». Elle a fait craindre que le bloc de gauche « n’impose Jean-Luc Mélenchon premier ministre ».

Devant ses sympathisants, Marine Le Pen demande une « majorité absolue pour que Jordan Bardella soit, dans 8 jours, nommé premier ministre par Emmanuel Macron ». « Rien n’est plus normal et sain que l’alternance politique », a-t-elle déclaré, invitant ceux qui ont voté pour elle à « renouveler » leur vote et ceux qui ont fait un autre choix à « choisir la liberté, la sécurité et l’unité ». « Aucun Français, je dis bien aucun, ne perdra de droits, au contraire, ils seront garantis et dès lors que la situation le permettra, de nouveaux seront créés au bénéfice de chacun », a-t-elle affirmé

⇒ 20H17 [RÉSULTATS] 65 à 85 élus au 1er tour, entre 285 et 315 triangulaires au 2e tour

Le premier tour des élections législatives anticipées a permis, selon de premières estimations de l’institut de sondage Ipsos, l’élection de 65 à 85 élus. Entre 285 et 315 triangulaires sont attendues pour le second tour dimanche prochain. Un chiffre record pour des élections en France.

⇒ 20H15 [RÉACTION] Raphaël Glucksmann appelle les troisièmes à se désister face au RN

Le parti de Raphaël Glucksmann Place publique demande à tous les partis arrivés en troisième position de se désister face au RN en cas de triangulaires au second tour des élections législatives.

« L’Histoire nous regarde et nous juge », ajoute Place publique qui appelle également à « voter clairement » contre les candidats du RN, assure le mouvement de Raphaël Glucksmann, chef de file de la liste PS/Place publique aux dernières élections européennes.

⇒ 20H12 [RÉACTION] Emmanuel Macron appelle à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain » face au RN

Le président de la République réagit aux résultats du premier tour des législatives. Selon lui, la participation élevée montre une volonté de « clarifier la situation politique ». Face au Rassemblement national, Emmanuel Macron appelle à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain ».

⇒ 20H08 [ANALYSE] Le RN aura-t-il une majorité à l’Assemblée nationale ?

Les résultats du premier tour ne permettent pas de trancher la question de la majorité dans la future Assemblée nationale. Relative ou absolue (plus de 289 sièges) pour le RN ? Possibilité d’une majorité alternative, avec tout ou partie de la gauche ? Selon les projections d’Ifop pour TF1-LCI, l’extrême droite pourrait obtenir entre 240 et 270 sièges et la gauche de 180 à 200, loin devant le centre (60-90) et la droite (30-50).

⇒ 20H05 [ESTIMATIONS] Le RN largement en tête pour tous les instituts de sondage

Le Rassemblement national arrive en tête à l’issue du premier tour des élections législatives en France, selon les estimations des différents sondeurs. Le parti de Jordan Bardella est donné entre 32 % et 34,5 % des voix, en intégrant les candidats d’Éric Ciotti.

Le Nouveau Front populaire arrive en seconde position, crédité par les instituts de 28 % à 30 %. La majorité présidentielle résiste bien, estimée entre 19 % et 22 % des suffrages exprimés. Les Républicains sont eux donnés autour de 10 % des voix.

⇒ 20H00 [RÉSULTATS] Les estimations du premier tour

En nombre de voix, le Rassemblement national obtiendrait la première place avec 34,2 % des suffrages exprimés selon les estimations d’Ifop pour TF1-LCI. Si le RN est déjà arrivé en tête aux élections européennes de 2014, 2019 et 2024, il s’agit d’un succès inédit pour des élections législatives. L’extrême droite serait suivie de la gauche unie au sein du Nouveau Front populaire avec 29,1 %. Le centre, avec la coalition macroniste Ensemble pour la République (21,5 %), et la droite (10 %) seraient loin derrière.

⇒ 19H45 [EUROPE] L’Italie, la Pologne et la Hongrie, des modèles pour le RN

Ailleurs en Europe – en Italie, en Pologne, en Hongrie notamment –, d’autres pays ont déjà mis au pouvoir des partis nationaliste et populiste. Même si ces partis ne siègent pas forcément dans les mêmes groupes au sein du Parlement européen, les convergences sont fortes sur beaucoup de sujets et le Rassemblement national les a beaucoup consultés ces dernières années.

Législatives 2024 : l’Italie, la Pologne et la Hongrie, modèles d’inspiration pour le RN

⇒ 19H35 [ANALYSE] Que va-t-il se passer en cas de blocage politique ?

Ces dernières semaines, une majorité de sondages sur les intentions de vote aux élections législatives ne dégageaient pas de projections claires en sièges à l’Assemblée nationale. Dans le cas où il n’y aurait pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale (fixée à 289 sièges) à l’issue de ce scrutin, la France pourrait basculer dans une période d’incertitude politique. Deux options se présenteraient alors à Emmanuel Macron.

Législatives 2024 : un gouvernement technique, une option en cas de blocage politique

⇒ 19H30 [ENJEUX] Participation, RN ou gauche unie en tête… Les inconnues avant les premiers résultats

La participation, en hausse par rapport à 2022, sera-t-elle suffisante pour que certains candidats soient élus dès le premier tour ? Qui, du RN ou du Nouveau Front populaire, arrivera en tête ? La majorité présidentielle va-t-elle se maintenir ? À l’approche des premiers résultats, à 20 heures, le premier tour des législatives recèle encore bien des inconnues.

Législatives 2024 : quels sont les enjeux de ce scrutin ?

⇒ 19H15 [TÉMOIGNAGES] Ce qu’en disent les Français

Chef de cantine en Charente-Maritime, moniteur d’auto-école en Seine-Saint-Denis, enseignante à Mayotte… L’Hebdo, qui donne chaque semaine depuis deux ans la parole aux citoyens dans « Les Français par eux-mêmes », a sondé 15 femmes et hommes pour prendre le pouls du pays.

Législatives 2024 : infirmière, maître-nageur, entrepreneur… Ce que nous disent les Français

Ceux-ci n’hésitent pas à exprimer leur colère et se montrent parfois sans pitié envers nos gouvernants. Alors que se jouent des élections décisives en France, il est indispensable pour les électeurs de réparer le lien social.

⇒ 19H05 [VATICAN] Les services du pape inquiets du risque de conflits à l’issue du scrutin

À Rome, les élections législatives françaises suscitent les craintes de la Curie. Les proches du pape François s’interrogent sur les risques de voir éclore des mouvements de protestation dans la société française, à l’issue d’un scrutin très polarisé.

Législatives 2024 : les inquiétudes du Vatican pour les élections françaises

⇒ 18H55 [RÉSULTATS] Dix circonscriptions particulièrement scrutées

Certaines circonscriptions vont faire l’objet d’une attention particulière. C’est le cas de la 1re circonscription de Corrèze, où l’ancien président François Hollande s’est porté candidat pour le NFP. Dans les Hauts-de-Seine le premier ministre Gabriel Attal est aussi de la partie. Tout comme l’ancien représentant du NPA à l’élection présidentielle Philippe Poutou, candidat de l’alliance de gauche dans l’Aude.

Marine Le Pen est à nouveau la candidate du RN dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, tandis que dans certaines circonscriptions, deux candidats issus de LFI s’affrontent après qu’un député sortant n’a pas été réinvesti : c’est notamment le cas d’Alexis Corbière dans la 7e circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Législatives 2024 : Hollande, Poutou… Les 10 candidats surprenants à suivre

⇒ 18H45 [RÉSULTATS] Dans les outre-mer, les députés sortants en bonne position

À l’exception de La Réunion et de Mayotte, les circonscriptions d’outre-mer votaient dès samedi. La participation, bien qu’en hausse, est restée insuffisante pour que les candidats ayant franchi la barre des 50 % soient élus dès le premier tour. Seuls les députés sortants de Wallis-et-Futuna et de Polynésie française, Mikaele Seo et Moerani Frébault, ont réussi cette performance.

Législatives 2024 : en outre-mer, deux élus et une prime aux sortants

Dans les autres circonscriptions ultramarines, les députés sortants sont en général en bonne position pour le second tour. Si les premiers résultats pour ce 1er tour peuvent être diffusés, ils doivent encore être officiellement confirmés par le ministère de l’intérieur, ce soir.

⇒ 18H40 [SECOND TOUR] De nombreuses triangulaires attendues

Départager trois candidats au lieu de deux. Dans de nombreuses circonscriptions, c’est le choix que les électeurs français devront peut-être faire le 7 juillet prochain, lors du second tour des élections législatives.

Législatives 2024 : pourquoi il faut s’attendre à davantage de triangulaires

En effet, plus la participation au premier tour est forte et le nombre de candidats présents réduit, plus la possibilité de triangulaires augmente. En 2022, avec une très forte abstention, seul huit triangulaires avaient été comptabilisées sur l’ensemble des 577 circonscriptions. Cette fois, les sondages réalisés avant le premier tour estimaient que le chiffre pourrait largement dépasser la centaine.

⇒ 18H35 [PARTICIPATION] Près de 70 % de votants pour ce premier tour selon les sondeurs, un taux en forte hausse

Le premier tour des élections législatives anticipées devrait être marqué par un net rebond de la participation, estimée dimanche entre 67,5 % et 69,7 % par les différents instituts de sondage, contre 47,5 % au premier tour du scrutin de 2022.

La prévision la plus basse (67,5 %) est donnée par l’institut Ipsos et son partenaire Talan pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI et LCP Assemblée nationale. La plus élevée (69,7 %) est avancée par Harris Interactive et Toluna pour M6, RTL et Challenges. Entre les deux, une participation de 69 % est anticipée par l’Ifop pour TF1 et LCI. La projection de l’institut Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune Dimanche s’élève à 69,5 %. Celle de OpinionWay pour CNews, Europe 1 et Le Journal du Dimanche s’établit à 68,5 %.

La participation atteignait 59,39 % à 17 heures, selon les chiffres annoncés par le ministère de l’intérieur. Un taux en très forte hausse par rapport à celui constaté à la même heure en 2022 (39,42 %) et en 2017 (40,75 %).

Législatives 2024 : à 17 heures, la participation atteint 59,39 %

⇒ 18H30 [CONTEXTE] Un nouveau scrutin, trois semaines après les élections européennes

Dans la foulée des résultats des élections européennes, que le Rassemblement national a largement remportées, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Au terme d’une campagne éclair, le premier tour des élections législatives se tient ce 30 juin – avant le second tour du dimanche 7 juin – pour élire les 577 députés parmi les quelque 4 011 candidats sur l’ensemble du territoire.

Législatives 2024 : Assemblée nationale, rôle des députés… notre dossier spécial

Le scrutin voit s’opposer principalement des candidats du Rassemblement national, du Nouveau Front populaire, de Renaissance, des Républicains et de Reconquête !. À l’issue des élections, plusieurs scénarios sont possibles, du maintien d’une majorité relative pour le camp présidentiel à une cohabitation avec l’extrême droite ou la gauche.

Bienvenue dans ce direct consacré au premier tour des élections législatives 2024. Retrouvez dans ce fil les enjeux du scrutin, l’ambiance auprès des électeurs, puis les résultats et analyses à partir de 20 heures.

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