Le premier Antillais vice-président du Sénat a fait ses adieux à la présidence des séances, cette semaine. Lundi, c’était la dernière fois que Dominique Théophile ouvrait la session parlementaire avec les honneurs de la garde républicaine.
Tambour, saluts au garde-à-vous : la garde républicaine a accompagné Dominique Théophile, vice-président du Sénat, qui s’est dirigé avec fierté vers le perchoir. Un moment historique qui vient honorer son engagement politique. Pour le sénateur, c’est « un symbole très, très fort ».
En ayant commencé la politique en tant que conseiller municipal aux Abymes, il a gravi les échelons jusqu’à devenir vice-président de la chambre haute du Parlement.
Jusqu’au prochain roulement de sénateur, il continuera à défendre des projets de lois, comme celui reconnaissant l’État responsable dans l’affaire du chlordécone, le 9 avril. Confiant dans cette proposition, l’État doit selon lui assumer sa responsabilité avec un texte à l’image de la reconnaissance de l’esclavage, en tant que crime contre l’humanité. Pour la suite de sa carrière politique, Dominique Théophile affirme qu’il n’a pas de « poste désigné« .
C’est avec beaucoup de bonheur que je l’ai fait. Il fallait bien tenir la maison pour représenter les territoires d’Outre-mer, pour qu’il y ait d’autres jeunes qui aient envie d’aborder ces postes-là.
S’il est le premier vice-président antillais du Sénat, Dominique Théophile espère ne pas être le dernier. Il invite régulièrement des collégiens originaires des Outre-mer, comme les élèves du collège de Morne-à-l’Eau (Guadeloupe). « Dans ma mandature, j’essaye de faire découvrir le Sénat à beaucoup de jeunes du collège pour leur donner des armes et ouvrir des vocations. »
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