Le Sommet TIC Afrique se déroule au Cameroun et se concentre sur la transformation numérique et les technologies émergentes.

La 15ème édition du « Ict Africa Summit » se déroule à Yaoundé, au Cameroun, un événement sectoriel qui vise à accélérer la croissance économique en Afrique en favorisant l’intégration régionale dans les secteurs des télécommunications et du numérique. L’événement, qui se termine demain, rassemble des professionnels de nombreux pays internationaux et continentaux – États-Unis, Botswana, Rwanda, Kenya, Nigeria, Cameroun -, afin de réduire la fracture numérique africaine et d’explorer de nouvelles stratégies d’inclusion dans ce secteur. La discussion implique des dirigeants industriels, des décideurs politiques et des membres du monde universitaire et s’est également concentrée sur l’impact des technologies industrielles émergentes sur des secteurs tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et la finance, promouvant des partenariats et des collaborations capables d’accélérer l’innovation numérique en Afrique. « Ce sommet est très important car il vise à montrer l’importance des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer tout ce que nous faisons au quotidien », a déclaré le ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun. Minette Libom Li Likeng, qui a pris la parole lors de l’événement. Pour Likeng, des événements de cette envergure sont importants « pour rattraper tous les retards que nous avons subis par rapport aux révolutions qui ont laissé l’Afrique derrière nous ». Le discours de l’ancien président du Nigeria a également été très bien accueilli par le public Olusegun Obasanjo, qui a encouragé la poursuite de l’initiative pour une plus grande collaboration et une plus grande croissance économique en Afrique.

L’événement a permis de sensibiliser davantage au rôle des TIC dans le potentiel de développement économique de l’Afrique. « Le Cameroun, comme toute l’Afrique, est à la croisée des chemins. Nous sommes à une époque où l’Afrique doit trouver sa propre voie, sa propre direction avec son propre contenu : nous ne pouvons pas toujours continuer à transmettre le contenu des autres, avec des valeurs culturelles et une vision du monde qui nous est étrangère », a poursuivi le ministre, qui a saisi « l’opportunité » offerte par le forum. « Il est temps pour nous de créer un contenu qui profite à l’Afrique et aux Africains, qui garantit que nous pouvons résoudre nos problèmes chez nous », a ajouté le vice-recteur de l’Université des TIC de Yaoundé, Jean-Emmanuel Pondi. Selon lui, « l’Afrique doit exploiter tous les aspects dont elle est capable pour faire avancer la cause africaine, la culture africaine, la technologie faite pour les Africains et par les Africains. Ceci sans exclure les autres », a-t-il précisé, soulignant toutefois la nécessité de « travailler d’abord pour nous-mêmes, comme le font les Américains, les Européens et les Asiatiques ». Parmi les nouveautés de la 15e édition du forum figure l’introduction du Sommet des jeunes et des femmes dans la technologie, une réalité qui reflète l’engagement des organisateurs en faveur de l’inclusion et de l’innovation. Après une première édition organisée en Louisiane en 1999, la conférence Ict4Africa a élargi son audience au fil des années.

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