le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo détecté chez les tiques

Circulant déjà depuis plusieurs années chez les bovins, le virus a été détecté chez les tiques qui peuvent le transmettre à l’homme. Dans un communiqué publié mercredi, l’Agence régionale de Santé en Corse a tenu à rappeler les bonnes pratiques pour se protéger de ces insectes.

L’Agence régionale de Santé en Corse a confirmé mercredi 24 avril une information de nos confrères du Point qui annoncent la présence de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) détectée sur des tiques sur le territoire corse.

« La présence du virus de la fièvre hémorragique de Crimée–Congo est connue en Corse depuis plusieurs années chez les bovins », rappelle l’ARS avant d’indiquer que « ce qui est nouveau, c’est la détection de la maladie chez les tiques, insectes vecteurs et donc rendant la maladie potentiellement transmissible à l’homme. »

L’agence sanitaire souligne que « dès le mois de mars dernier, dans le cadre de la veille sanitaire », elle a sensibilisé par une lettre d’information les professionnels de santé et les élus « à ce risque de pathologies émergentes ».

Dans son bulletin mensuel du mois de mars, l’ARS indiquait effectivement qu' »un nouveau risque est identifié sur le pourtour méditerranéen avec la détection pour la première fois en 2023 du virus de la fièvre hémorragique Crimée-Congo sur des tiques du sud de la France. »

Rappel de mesures de prévention

L’ARS recommande par conséquent de suivre les bonnes pratiques lors de sorties en forêt ou dans le maquis corse parmi lesquelles le port de chaussures fermées et de vêtements couvrants de couleur claire, l’évitement d’herbes hautes, buissons ou branches basses ou encore l’inspection de ses affaires au retour d’activités en extérieur. La liste des bons réflexes à adopter est à retrouver dans le communiqué de l’ARS.

L’ARS indique enfin que des messages de prévention sont actuellement en cours de finalisation au niveau national à destination du grand public et des groupes à risque.

« Une information sera faite aux professionnels de santé lors du lancement de la saison de la surveillance des arboviroses (virus transmis par les piqûres d’insectes) début mai », conclut enfin l’agence de santé.

Les pathologies infectieuses transmises par des tiques tendent à se propager ces dernières années dans plusieurs pays européens et ce notamment en raison du changement climatique, selon les autorités sanitaires françaises.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV

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