Législatives en Martinique : malgré 27,4% de taux de participation, les candidats élus exultent

   En effet, nos quatre députés élus à l’issue du second tour des élections l’ont été avec un taux de participation de… 27,54%. Ce qui veut dire qu’eux-mêmes ne l’ont été en réalité que par à peine 25% de l’électorat martiniquais, les 2% restants revenant à leurs opposants. Or, dans l’Amère-patrie, le taux de participation a été de… 66,63%.

   Pas de quoi pavoiser donc pour nos assimilationnistes d’extrême-gauche mais ils n’en ont rien à faire dès l’instant où ils pourront continuer, en parfaits tanbou a 2 bonda qu’ils sont, à jouer au « souverainistes » dans l’île aux fleurs et aux petits Gaulois basanés à l’Assemblée nationale française. Au moins les assimilationnistes de droite ont toujours été clairs avec eux-mêmes : Français en Martinique et Français en France. Quant aux assimilationnistes de la gauche classique, dits « autonomistes », ils étaient et sont, eux aussi, clairs avec eux-même puisqu’ils ne veulent pas de l’indépendance et ne l’ont jamais réclamée. Ils ont toujours demandé « l’autonomie au sein de la République française ».

   Nos négro-mélenchonistes, par contre, sont des doubleurs, des faux-culs et des adeptes de la théorie du chef de la France Insoumise qui déclare que « la France est la deuxième puissance maritime du monde grâce à ses Outremers ». Grâce à la Martinique aussi par conséquent ! On les a vus lors des débats télévisés qui ont précédé les deux tours de ces élections : aucun d’eux n’a jamais prononcé le mot « souveraineté », terme pourtant mis en avant par eux parce qu’il est censé faire moins peur à Ti-Sonson que celui d' »indépendance ». Interrogé sur son bilan, l’un d’eux qui en est à sa 12è année de député a bafouillé qu’il avait fait voter la Loi « Sport-Santé et qu’il réclamait l’augmentation du SMIC. Interdit de rire !

   Il faudra bien qu’un jour l’un de nos éminents politologues se posent la question de savoir pourquoi l’idée d’indépendance ne s’est jamais enracinée à la Martinique alors même que par deux fois, les « indépendantistes » ont dirigé d’abord l’ex-Conseil Régional, puis l’actuelle Collectivité de Martinique. Ils pourraient se demander aussi si le délire noiriste ou anti-blanc n’a pas empêché l’éclosion d’une bourgeoisie nationale seule capable d’envisager sérieusement la fin de la tutelle française. Car, si vous êtes un Béké blanc, pourquoi voudriez-vous suivre la même voie que vos alter ego barbadiens ou mauriciens sachant qu’on promet de vous chasser du pays au lendemain de l’indépendance (ou carrément de vous guillotiner). Si vous êtes un Béké noir-mulâtre-indien-chinois-syrien etc…, pourquoi voudriez-vous rompre avec la tutelle française si on promet de saisir vos entreprises au lendemain de l’indépendance et d’instaurer la « dictature du prolétariat » ? Prolétariat qui n’a jamais été aux commandes nulle part à travers le monde puisque Fidel Castro était avocat, Che Guevara médecin, 

   Le problème de la Martinique n’est pas d’ordre socio-économique : il est d’ordre existenciel. Cela signifie qu’à moyen terme 350.000 Martiniquais vont disparaitre au sein de 350 millions d’Européens. Ils continueront, certes, à avoir un meilleur niveau de vie que leurs voisins caribéens. Ils auront le RSA, le SMIC, les 40% des fonctionnaires, les subventions européennes pour les latifundiaires, la CMU etc…, mais ils cesseront d’être des Martiniquais. Seul le brennen-bonda survivra sans doute à ce génocide culturel.

   Comme c’est le cas à Hawaï…

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