Législatives : la ministre Dominique Faure poussée au désistement par Emmanuel Macron et Gabriel Attal
Paul Halbedel
Publié le
Il n’y aura finalement pas de triangulaire dans la dixième circonscription de la Haute-Garonne. Ce mardi 2 juillet 2024, l’entourage de la ministre Dominique Faure annonce à Voix du Midi Lauragais qu’elle retire finalement sa candidature à la députation.
Dimanche 30 juin, l’ancienne maire de Saint-Orens-de-Gameville était arrivée en troisième position du premier tour des élections législatives derrière Jacques Oberti (Nouveau front populaire) et Caroline Falgas-Colomina (Rassemblement national).
Le lendemain, elle annonçait maintenir sa candidature. Une décision qui avait suscité l’indignation de nombreux responsables politiques de Gauche l’accusant de faire le jeu de l’extrême droite.
Emmanuel Macron et Gabriel Attal l’ont fait changer d’avis
La ministre de la Ruralité et des Collectivités territoriales explique avoir fait volte-face à la demande d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal.
Dans le cadre du contexte national, le Président de la Républqiue et le Premier ministre m’ont demandé de retirer ma candidature au second tour. En totale confiance dans leurs approches pour trouver des solutions au bénéfice de notre pays qui se trouve dans une situation très difficile, je le fais aujourd’hui en responsabilité.
Pourquoi voulait-elle maintenir sa candidature ?
Dans sa déclaration transmise par son entourage, Dominique Faure justifie les raisons qui l’ont d’abord poussée à ne pas se désister. « Le maintien de ma candidature aux élections législatives dans la dixième circonscription de Haute-Garonne est à comprendre en analysant l’évolution des résultats des premiers tours (2022 et 2024) et la configuration spécifique de l’électorat de cette circonscription dont je suis élue depuis plus de 12 ans », assure-t-elle.
Par ma capacité à rassembler et à aller au-delà des clivages politiques qui bloquent les évolutions au sein de notre pays et plus particulièrement encore dans nos territoires périurbains et ruraux, ce maintien était pour moi la meilleure solution pour battre les extrêmes. Le combat, particulièrement contre le RN, a toujours été ma boussole.
Reste désormais à connaître le choix que feront les plus de 23 000 électeurs qui avaient porté leur suffrage sur l’élue de Saint-Orens-de-Gameville. Pour rappel, lors du premier tour des élections législatives dans la dixième circonscription de Haute-Garonne, le candidat du Nouveau front populaire avait devancé la candidate du Rassemblement nationale de près de 4 600 voix.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.