La justice française a validé mercredi 10 juillet le paiement par l’entreprise gabonaise Sotec d’une amende de 520 000 euros dans un dossier de corruption, dans lequel le parquet a récemment requis un procès pour le groupe français Marck et pour un ancien bras droit d’Ali Bongo.
La justice française a validé mercredi le paiement d’une amende d’un demi-million d’euros par la société Sotec, mise en cause pour complicité de corruption active d’agents publics étrangers. Cette entreprise gabonaise a coopéré avec le parquet qui enquête depuis juillet 2007 sur un marché de sept millions d’euros conclu fin 2005 entre le groupe français Marck et le Gabon.
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L’amende a été établie dans le cadre d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) signée par le groupe et sa filiale avec le parquet de Paris et validée mercredi par le président du tribunal Stéphane Noël. Selon le parquet, son montant a été calculé en tenant compte de « facteurs majorants », comme la mise en cause du fonctionnaire gabonais, alors collaborateur d’Ali Bongo. Quant à Seydou Kane, il a été condamné le 5 juin lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), un plaider-coupable à la française, à une amende de 500 000 euros, dont 200 000 avec sursis.
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