L’épidémie d’Ebola fait un deuxième mort en Ouganda

Début février, le pays d’Afrique de l’Est avait confirmé neuf cas de la souche Ebola-Soudan du virus, dont celui d’un infirmier décédé fin janvier.

Les autorités avaient, le 19 février, assuré que l’épidémie était « contenue », après la guérison annoncée de ces huit patients qui avaient contracté cette fièvre hémorragique souvent mortelle.

Mais samedi, le ministère de la Santé a déclaré dans un communiqué avoir enregistré un cas positif supplémentaire, détecté à Mulago, l’hôpital national de référence dans la capitale Kampala.

« Le cas identifié est celui d’un enfant de quatre ans et demi », qui est « décédé d’une présentation classique d’Ebola », ajoute le texte. La victime, un habitant de Kampala, est « liée au groupe primaire », précise-t-il.

Au 25 février 2025, dix cas ont été confirmés positifs d’Ebola en Ouganda, selon le ministère.

Un total de 265 contacts avait été placés la semaine dernière en isolation dans des hôpitaux de Kampala et de Mbale, une ville dans l’est du pays.

C’est la sixième fois que l’Ouganda est touché par cette fièvre hémorragique virale, qui présente six souches différentes, dont trois (Bundibugyo, Soudan, Zaïre) ont déjà provoqué de grandes épidémies.

Il n’existe actuellement pas de vaccin contre Ebola-Soudan.

Mais un essai de vaccin contre cette souche a commencé début février en Ouganda, « en un temps record » selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

La transmission humaine d’Ebola se fait par les fluides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements et diarrhées. Les personnes infectées ne deviennent contagieuses qu’après l’apparition des symptômes, après une période d’incubation allant de 2 à 21 jours.

Toutes souches confondues, ce virus a fait plus de 15.000 morts en Afrique depuis 1976.

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