Les acteurs de la filière canne-sucre-rhum, inquiets du désir d’une nouvelle gestion des fonds européens par la CTM
La répartition des fonds du Posei suscite beaucoup de frustrations, principalement parce que plus de 85% de ces fonds sont alloués à la banane. C’est pourquoi les représentants de la filière canne-sucre-rhum s’expriment vivement, alors que l’exécutif de la CTM et la chambre d’agriculture demandent une redistribution régionale des fonds.
(Re) Voir le reportage de Stéphane Lupon et Marc-François Calmo
La filière Canne-Sucre-Rhum se mobilise pour répondre aux critiques récentes sur ses pratiques et son impact économique.
Lors d’une conférence de presse, ses représentants ont souligné leur contribution significative à l’économie locale, malgré les controverses autour des monocultures et des subventions européennes.
Au cœur des préoccupations : le Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et à l’Insularité (Posei), qui est devenu un point de discorde majeur.
La dotation est de 4,2% de l’enveloppe du Posei pour la Martinique, alors même que la canne représente 19% de la surface agricole utile. Cela représente 5,3 millions d’euros.
Les acteurs de la filière défendent ardemment leur part de cette aide européenne, tout en exprimant des réserves sur une éventuelle gestion locale par la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) particulièrement sur la durée de traitement des dossiers de financement.
Les représentants de la filière mettent en garde contre la division entre les différentes productions agricoles locales. Ils plaident pour une solidarité accrue afin de promouvoir ensemble le développement agricole de la Martinique, tout en revendiquant leur rôle important dans la création d’emplois et de valeur ajoutée sur l’île.
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