les appels à préserver l’accord de paix se multiplient après l’arrestation de Riek Machar

Au Soudan du Sud, les appels au sauvetage de l’accord de paix se multiplient après la mise en résidence surveillée du premier vice-président, Riek Machar, survenue dans la soirée du mercredi 26 mars. Malgré cette mobilisation, l’opposition considère déjà l’accord de 2018 comme « abrogé » par le président Salva Kiir. La pression monte pour que la détention de l’opposant soit levée et pour qu’un cessez-le-feu soit ordonné.

Avec notre correspondante à Juba,Florence Miettaux

Préserver l’accord de paix : c’est ce qu’ont réclamé, dans un communiqué commun publié jeudi 27 mars, plusieurs ambassades de l’Union européenne, des États-Unis, de la France, des Pays-Bas, de l’Allemagne, de la Norvège et du Royaume-Uni.

Parallèlement, des initiatives de médiation régionales prennent forme. Le président kényan William Ruto a désigné Raila Odinga comme envoyé spécial pour le Soudan du Sud. L’ancien Premier ministre kényan est attendu à Juba dès vendredi 28 mars, quelques jours avant la délégation de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), le bloc est-africain, dont la visite est prévue le jeudi 3 avril.

Dans un communiqué, l’IGAD a mis en garde : « Si elle n’est pas maîtrisée, la trajectoire actuelle pourrait entraîner l’effondrement du processus de transition et une reprise de la guerre. »

Jeudi 27 mars, Riek Machar et son épouse, Angelina Teny, actuelle ministre de l’Intérieur, étaient toujours retenus en résidence surveillée.

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